Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a affirmé que la Résistance ne cherchait pas la guerre, mais au cas où elle se sentira obligée de se battre, elle est prête à le faire.
« Certaines circonstances nous contraignent parfois à patienter et à persévérer. Alors que d’autres conditions nous obligent à combattre et à lutter. Il faut qu’on sache quel est notre devoir pour l’accomplir », a-t-il affirmé devant une foule de fidèles rassemblés le jeudi 21 septembre, lors d’une cérémonie dans la banlieue sud de Beyrouth, marquant le début du mois musulman de Mouharram et de la tragédie d’Achoura.
« Lorsque notre devoir nous inculque de combattre, nous combattons sans avoir peur de perssone. Le Hezbollah n’a pas peur, même si Donald Trump, Israël, certains régimes arabes ou le monde entier se liguaient contre lui », a affirmé Sayed Nasrallah,
« Le résistant est celui qui remplit de son mieux son devoir », a ajouté le numéro un du Hezbollah qui s’exprimait par vidéoconférence.
Pour expliquer ces deux différentes situations de patience ou de combat, Sayed Nasrallah s’est référé à l’accord de réconciliation conclu entre l’Imam Hassan (petit fils du prophète) et le tyran de son époque Mouaweya ben Abi Soufiyane, puis au soulèvement de l’imam Hussein (également petit-fils du prophète Mohammad) face au tyran de son époque, Yazid ben Mouaweya.
«La guerre n’est pas un objectif en soi, mais un moyen», a-t-il expliqué.
« La révolte de l’Imam Hussein visait à contrer les projets du tyran de son époque. Sa révolte fut une victoire qui a traversé les époques et ne s’est jamais oubliée », a en outre dit Sayed Nasrallah à propos de la tragédie d’Achoura.
Avec AlManar + PressTV