La Russie vient de déployer les batteries de missiles S-300 et S-400 dans la ville de Maysaf à l’ouest de la Syrie. Selon Sputnik cité par Skynews, le déploiement des S-300 et des S-400 viserait à riposter à toute éventuelle attaque d’Israël qui a frappé le 7 septembre la ville de Maysaf.
Et l’information d’ajouter: » depuis 2011 Israël a mené des dizaines de raids contre la Syrie. Ceci dit, la frappe du 7 septembre dernier contre le centre de recherche scientifique et militaire de Maysaf a été autrement importante dans la mesure où Maysaf se situe à quelques kilomètres du port de Tartous où la Russie détient depuis plusieurs décennies sa seule base navale en Méditerranée. Israël a pris pour cible cette ville sous prétexte de vouloir atteindre « un centre de recherche spécialisé dans la fabrication de missiles et placé sous la supervision iranienne ».
Après chaque frappe israélienne contre la Syrie, une question refait surface : pourquoi la Russie n’utilise-t-elle pas les batteries de missiles S-300 et S -400 pour contrer ces attaques? Moscou s’est aussi refusé à recourir à ce système quand les États-Unis ont pris pour cible l’aérodrome de Shayrat dans la périphérie de Homs, affirme Skynews avant d’ajouter: » les États-Unis avaient annoncé à l’époque avoir informé la partie russe avant de procéder à cette attaque ».
Les S-300 et d’autres systèmes de défense antimissiles russes ont déjà été déployés à l’aéroport Hmeimim à Lattaquié et à Tartous qui abritent respectivement les bases, aérienne et navale, russes.
Selon des sources bien informées, la frappe israélienne du 7 septembre aurait bien poussé la Russie à revoir sa stratégie de défense de ses sites militaires en Syrie. Il s’agissait du premier raid israélien visant un site militaire appartenant à l’armée syrienne.
Source: Press TV