Selon un nouveau rapport, un énorme boom de l’immigration légale et illégale au cours des 16 dernières années a fait s’élever la population immigrante à plus de 43 millions aux États-Unis.
C’était l’une des promesses de la campagne de Donald Trump: gérer d’une main de fer l’immigration aux États-Unis. Toutefois, c’est lors de sa présidence que le nombre d’immigrants, légaux et illégaux, a atteint un niveau record, selon un rapport du Center for Immigration Studies.
Au cours des 16 dernières années, la population immigrante a considérablement augmenté en atteignant 43.7 millions en 2016, constate l’étude. Depuis 2000, le nombre de résidents américains permanents nés à l’étranger a augmenté de 12,6 millions.
«En proportion de la population des États-Unis, les immigrants (légaux et illégaux) représentent 13,5%, soit un [immigrant] sur huit [résidants américains] en 2016, le pourcentage le plus élevé en 106 ans», estime le rapport.
Les Mexicains représenteraient la plus grande population née à l’étranger et immigrée aux États-Unis en 2016. Près de 1,1 million de Mexicains sont arrivés dans le pays entre 2010 et 2016. Cependant, en raison de la politique migratoire de retour et de la mortalité naturelle parmi la population, le nombre d’immigrants mexicains n’a pas augmenté au cours des six dernières années.
La plupart des immigrés proviennent actuellement de Chine, d’Inde, de République dominicaine, du Salvador et de Cuba. Le nombre total d’immigrants russes atteint 397.200 personnes en 2016, note l’étude.
Le top-5 des États qui accueillent le plus d’immigrants sont: le Dakota du Nord, la Virginie-Occidentale, le Dakota du Sud, le Delaware et le Nebraska.
Source: Sputnik