L’armée syrienne a repris le contrôle total de la ville de Deir Ezzor, en évinçant complètement la milice wahhabite terroriste de Daech.
«La ville est complètement libérée du terrorisme», annonce la télévision publique, selon laquelle Deir Ezzor est la plus grande ville de l’est de la Syrie.
Selon la source, rapporte Sputnik, les démineurs ont commencé à déminer les rues et les bâtiments car les terroristes avaient installé dans la ville plusieurs mines et engins explosifs improvisés.
«L’armée arabe syrienne stabilise toute la ville de Deir Ezzor après y avoir éliminé les derniers rassemblements du réseau terroriste Daech», indique SANA.
Une bataille de deux mois
Cela fait deux mois que cette ville fait l’objet d’une offensive des forces gouvernementales et de leurs alliés.
Selon l’AFP, « Avec la perte de cette métropole de l’est syrien, les jihadistes sont désormais privés de toutes les grandes villes qu’ils contrôlaient autrefois en Irak et en Syrie, après leur montée en puissance spectaculaire en 2014 ».
Alors qu’elle comptait à peu près 300.000 habitants avant la guerre, selon l’ONU, plus de 90.000 personnes étaient autrefois assiégées par les jihadistes takfiristes dans les zones qui sont restées sous le contrôle de Damas et qui ont été les premières à avoir été libérées au début de l’offensive.
Après une série de succès sur le terrain face aux rebelles dans d’autres parties de la Syrie, l’armée a pu se focaliser sur Deir Ezzor pour briser le siège des deux enclaves gouvernementales. Ce sera chose faite début septembre.
Commencera ensuite l’offensive pour reprendre aux jihadistes les quartiers entre leurs mains. Vendredi, l’armée a annoncé avoir repris le contrôle total de la ville de Deir Ezzor.
A 40 km d’al-Boukamal
A savoir que dans la province de Deir Ezzor, Daech est confrontée à une autre offensive menée par la milice kurde à majorité kurde des Forces démocratiques syrienne (FDS), soutenues par la Coalition internationale.
Face à ces deux offensives, le groupe wahhabite terroriste ne tient plus aujourd’hui qu’un peu plus de 35% de la province, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Les miliciens se sont retranchés dans une ville de moindre importance, Al-Boukamal, à la frontière irakienne, laquelle aussi fait l’objet d’une course contre la montre entre les forces régulières et la milice kurde.
Les premières qui contrôlent 32% de la province, sont désormais à 40 km de Al-Boukamal.
Alors que Daech «contrôle encore des villages et localités et au moins un champ pétrolier dans la Syrie en guerre », selon l’OSDH.
Sources: Sana, Sputnik, AFP
Source: Divers