La coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite soumet à un blocus toujours plus dur son voisin yéménite. Le conseil de sécurité de l’Onu s’inquiète de nouveau de la dégradation de la situation humanitaire alors que de plus en plus de centres médicaux n’ont plus la possibilité d’aider la population.
La levée partielle dans le port d’Aden le 8 novembre du blocus total que la coalition arabe emmenée par l’Arabie saoudite a imposé au Yémen au lendemain de l’attaque de l’aéroport international de Riyad n’évitera pas aux établissements médicaux qui ne reçoivent plus d’aide humanitaire et n’ont plus les moyens de s’approvisionner en essence de fermer leurs portes.
Lors du point de presse qu’il tient quotidiennement, Stéphane Dujarric, porte-parole du Sécrétaire général de l’Onu, insistait hier sur le fait que:
« Aujourd’hui marque le cinquième jour du blocus total imposé au Yémen par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite. Depuis dimanche, la coalition n’a rendu possible aucun mouvement humanitaire entrant ou sortant du Yémen ni pour les fournitures de secours, ni pour le personnel humanitaire. »
Le même jour, lors d’une réunion à huis clos, les quinze membres du Conseil de Sécurité de l’organisation se seraient dits inquiets devant « la situation humanitaire catastrophique au Yémen » que la famine et le choléra ont ravagé.
Dans la mesure où, comme le rappelait M. Dujarric, « des stations d’épuration d’eau sont affectées », la pandémie de choléra risque de prendre une plus grande ampleur encore.
Source: Sputnik