Des manifestations populaires ont éclaté vendredi dans plus de 30 villes bahreïnies pour réclamer la libération de l’ayatollah Issa Qassem, assigné à résidence et dont l’état de santé subit une grave dérérioration, à cause de l’interdiction par le régime des Khalifa de lui octroyer les soins nécessaires.
Selon la chaine satellitaire iranienne alAlam, les protestations populaires qui ont eu lieu partout dans le pays, depuis son Nord jusqu’à l’ouest en passant par la capitale Manama ont été contrées par des mesures répressives de la part des forces du régime bahreini. Des bombes à gaz empoisonné ont été jetées contre les protestataires, indique Al-Alam.
Pour sa part, le dignitaire religieux bahreïni Abdallah Alghriffi a déclaré que cheikh Issa Qassem » est et restera une garantie importante pour la sécurité du pays et sa stabilité. Il incombe à notre responsabilité – peuple et régime- de lui accorder toute notre attention ».
Par ailleurs, le forum international des Ahl Beit a demandé d’envoyer un personnel médical international pour soigner cheikh Qassem et a appelé les organisations internationales à faire pression sur le régime bahreïni , l’accusant d’avoir violé les lois internationales, afin de le pousser à lever siège et à mettre un terme à l’assignation à domicile ».
A noter que l’Union européenne a déclaré qu’elle surveillait de près la grave détérioration de la santé de l’ayatollah Cheikh Issa Kassem.
Jeudi 30 novembre dernier, le chef du Centre du Bahreïn pour le dialogue et la tolérance cheikh Maysam Al-Salmane a accusé les autorités bahreïnies de vouloir tuer le à feu doux le guide spirituel du peuple bahreïni, cheikh Issa Qassem.
Ayant soutenu le mouvement de contestation populaire qui avait secoué dans la foulée du printemps arabe cet émirat gouverné par la dynastie des Khalifa depuis plus de deux siècles, Cheikh Qassem a été déchu de sa nationalité et condamné à l’expulsion. Comme il a refusé cette sentence inique, il a été assigné à résidence surveillé et son quartier résidentiel est sous siège depuis 2016.
Source: AlManar + Agences