La décision très attendue du président Donald Trump sur le fait de déplacer ou non l’ambassade américaine en Israël à AlQuds Jérusalem occupée a été reportée et ne sera pas dévoilée lundi, a annoncé la Maison Blanche.
« Le président a été clair sur cette affaire depuis le départ: ce n’est pas une question de si (l’ambassade sera effectivement déplacée de Tel-Aviv à AlQuds, NDLR), c’est une question de quand », a affirmé Hogan Gidley, un porte-parole de la Maison Blanche.
Mais selon plusieurs observateurs, le milliardaire républicain est tenté à repousser encore un tel déménagement tout en reconnaissant plus ou moins officiellement AlQuds comme capitale d’ « Israël ». Il pourrait annoncer son choix mardi ou mercredi, selon des médias et des responsables américains.
Après les Palestiniens puis leurs alliés, la France a émis lundi soir son propre avertissement au président américain.
Dans un entretien téléphonique, le chef de l’Etat français Emmanuel Macron a « exprimé sa préoccupation sur la possibilité que les Etats-Unis reconnaissent unilatéralement Jérusalem comme capitale d’Israël », a rapporté l’Elysée.
A l’approche de la décision, d’autres pays et organisations sont montés au créneau.
La Turquie a estimé lundi que cela provoquerait « une grande catastrophe » et « mettrait fin au processus de paix », ouvrant la voie « à de nouveaux affrontements ».
La Jordanie, gardienne des lieux saints musulmans d’AlQuds, a aussi mis en garde contre « une démarche aux conséquences graves » et les risques d' »escalade ».
Des avertissements relayés par l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui réunira un sommet de ses 57 pays membres si M. Trump reconnaît AlQuds comme capitale, et par le chef de la Ligue arabe Ahmed Abul Gheit.
Source: Avec AFP