Ce n’est pas la première fois que Nikki Haley profère des menaces à l’endroit de l’Iran, des menaces similaires émanaient de la précédente administration américaine et sont toujours formulées sous la présidence de Donald Trump, a indiqué à Sputnik Ali Reza Rezahah, observateur politique du Centre analytique d’experts auprès du Guide spirituel de l’Iran.
«Je dirai même plus. De telles accusations se font régulières entendre depuis 1979, notamment depuis la victoire de la Révolution islamique. […] En outre, l’idée des États-Unis de créer une coalition anti-iranienne n’a rien de nouveau en soi. Ils en ont déjà créé pas mal par le passé. Aussi, les propos de Mme Haley n’ont-ils eux non plus rien de nouveau», a souligné l’interlocuteur de l’agence.
Il a notamment rappelé la coalition internationale contre le mouvement de résistance islamique où l’Iran jouait un rôle important, ainsi que le bloc saoudo-américano-israélien qui regroupait tant de pays du Golfe, ainsi qu’Israël et les États-Unis.
«Auparavant, Washington formulait des accusations gratuites à l’encontre de l’Iran, concernant la présence de celui-ci en Syrie. Mais aujourd’hui, même l’Occident n’osera nier l’important rôle positif de Téhéran dans le règlement de la crise et la lutte contre le terrorisme en Syrie», a poursuivi l’analyste.
Quant au Yémen, Ali Reza Rezahah a noté que l’Iran lui accordait et lui accordera à l’avenir également une assistance, notamment humanitaire.
«Si besoin est, l’Iran est aussi prêt à envoyer ses conseillers militaires pour participer aux opérations de soutien au peuple yéménite opprimé. Il faut toutefois retenir que l’Iran n’est pas obligatoirement à l’origine de tous les incidents survenant dans notre région», a résumé l’interlocuteur de Sputnik.
Source: Avec Sputnik