Les autorités équatoriennes cherchent un moyen d’expulser le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, de son ambassade à Londres, où il séjourne depuis ces cinq dernières années, annonce le Daily Mail.
Comme l’a annoncé la chef de la diplomatie équatorienne Maria Fernanda Espinosa, le gouvernement équatorien est à la recherche d’une «médiation» pour trouver un accord avec le Royaume Uni sur la situation «insoutenable» de Julian Assange.
«Nous explorons la possibilité d’une médiation (…) Il pourrait s’agir d’un pays tiers ou d’une personnalité», a déclaré Maria Fernanda Espinosa.
Cette déclaration intervient quelques mois après que le Président équatorien ait demandé au fondateur de WikiLeaks, qui s’était prononcé en faveur de l’indépendance de la Catalogne, d’éviter de faire des déclarations susceptibles d’affecter les relations internationales de Quito. À son tour Julian Assange a accusé Lenin Moreno d’essayer de le faire taire à propos des «violations des droits de l’homme en Espagne».
Il est à rappeler que craignant une extradition vers la Suède pour un viol présumé qu’il nie, Julian Assange, 46 ans, a trouvé asile en 2012 auprès de l’ambassade d’Équateur à Londres.
Le parquet suédois a depuis classé l’affaire, mais l’Australien craint d’être arrêté, s’il sort de l’ambassade, puis extradé et jugé aux États-Unis pour la publication par WikiLeaks de secrets militaires et de documents diplomatiques américains en 2010. La publication de ces documents avait valu à Julian Assange, qui a créé WikiLeaks en 2006, un statut de paria aux États-Unis. Ses défenseurs voient en lui le champion d’un mouvement mondial pour la transparence et la démocratie.
Source: Sputnik