Une vidéo sur Ahed Tamimi traduite par CAPJPO-EuroPalestine permet de prendre conscience, en 2 minutes, de ce que signifie de vivre sous occupation israélienne pour un enfant palestinien.
Traduction de la vidéo
Ahed Tamimi aurait bien voulu jouer au foot et aller se baigner, comme tout enfant. Mais elle n’a jamais pu le faire parce qu’une armée étrangère occupe son pays.
Ahed a vécu sous occupation militaire depuis qu’elle est née, et elle est emprisonnée pour avoir protesté de manière non armée. Depuis qu’elle est toute petite, les soldats envahissent régulièrement sa maison au milieu de la nuit, mettent tout à sac et volent des objets. Quand elle a eu 9 ans, des colons se sont emparés de la moitié des terres de son village.
Et tous les vendredi, les TAMIMI manifestent pour protéger leur village et pour réclamer la liberté. Ahed a vu ses proches tués, torturés, emprisonnés. Nariman, sa mère, a reçu une balle dans la jambe et a été emprisonnée à 4 reprises,
Son père, Bassem, a été emprisonné trois fois. Son frère Mohamed a été roué de coups par les soldats, alors qu’il avait 12 ans. Son frère Waed a été emprisonné deux fois.
Sa cousine Janna a été asphyxiée par les gaz lacrymogène. Son cousin Mustafa a été tué d’une balle dans la tête. Son oncle Rushdi a été assassiné d’une balle dans le ventre
Et 30 minutes après que son cousin Mohamed ait reçu une balle dans la tête, Ahed était filmée en train de donner une gifle à un soldat israélien posté dans la cour de sa maison.
Elle a été arrêtée pour avoir protégée sa maison familiale, ainsi que sa mère et sa cousine. Un tribunal militaire l’a condamnée a rester en prison, à l’isolement, interrogée en permanence et ne recevant qu’un minimum de nourriture.
Des politiciens israéliens ont demandé qu’elle y reste à vie. Un journaliste israélien a déclaré qu’on devrait « profiter de son isolement pour s’occuper d’elle sans témoins ni caméras ».
Mais avant même qu’elle soit emprisonnée, Ahed, n’a jamais connu un seul jour de liberté depuis qu’elle est née.
Rassemblements pour Ahed et les prisonniers palestiniens
Malgré le mauvais temps, les rassemblements de Paris et de Lyon, pour Ahed et les prisonniers palestiniens ont rassemblé plusieurs centaines de personnes samedi.
A Paris, un direct téléphonique avec Manal Tamimi, tante d’Ahed et mère de Mohamed, tous les deux emprisonnés, a beaucoup ému les manifestants.
« Ils font souffrir nos enfants pour essayer de nous briser. Nous savons que la résistance a un prix et nous n’avons pas le choix. C’est notre existence à tous qui est en jeu, et nous ne cèderons pas. Votre présence et votre soutien sont un très grand encouragement pour nous. Et nous vous remercions pour vos actions BDS », a déclaré Manal.
- A Lyon, une pluie glaciale, n’a pas empêché non plus le rassemblement :
Source: Avec CAPJPO-EuroPalestine