Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, a écrit dans un article publié par le journal Financial Times que « l’ère des réunions des Etats afin d’assurer la sécurité mais, surtout l’ère dans laquelle les peuples sont privés de sécurité est révolue. Désormais, c’est l’ère de la formation de réseaux de sécurité », a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
Dans son article, M.Zarif a déclaré que « la défaite de Daesh consacre certes le retour de la stabilité à de grandes zones de la région, mais cette défaite a enflammé le feu des crises et des nouvelles tensions , à travers lesquelles certains tentent de provoquer des conflits pour les exploiter en vue d’imposer l’ancienne approche qui vise à s’opposer à la politique étrangère de l’Iran ».
Et d’ajouter : » l’objectif de créer une zone forte est enraciné dans la reconnaissance formelle du respect des intérêts de tous les acteurs régionaux. Tout pays qui a une tendance hégémonique a non seulement adopté une mauvaise politique, mais il poursuit un rêve non réalisable. Ceux qui suivent cette voie, non seulement, ils provoquent l’instabilité mais ils ont déclenché une course aux armements basée sur une forme de concurrence destructrice, sur un gaspillage des intérêts vitaux pour remplir les coffres des fabricants d’armes. Cela ne peut jamais aider à établir la paix et la stabilité . Cette tendance militarisme ne fait que multiplier les aventures désastreuses ».
Il a estimé qu’ « assurer la sécurité pour un groupe privé, en particulier dans la région du golfe Persique, est une idée morte », soulignant que « l’idée nouvelle de l’Iran est d’instaurer des réseaux de sécurité pour résoudre les problèmes ».
Et de poursuivre : »pour supprimer l’instabilité et empêcher les troubles, il faut d’abord encourager le dialogue et autres mécanismes de confiance. En Asie occidentale, nous assistons à un déclin du dialogue à tous les niveaux: nous le constatons au niveau des dirigeants, des individus qui les gouvernent, des gouvernements et des peuples. Par conséquent, le dialogue doit exister afin de donner un caractère de transparence à ce sujet. Sachant que nous tous éprouvons de l’anxiété,de la peur, de l’espoir et donc, un tel dialogue peut se substituer aux débats de mots et de propagande politique ».
M.Zarif a souligné que « la première étape de la République islamique d’Iran est de trouver un dialogue régional dans le golfe Persique . Cetappel au dialogue existe toujours et nous attendons qu’un jour vienne pour que nos voisins répondent psoitivement à cet appel et encourager leurs alliés en Europe et en Occident pour ce dialogue ».
Source: Médias