Le Congrès du dialogue national syrien a pris fin, ce mardi 30 janvier à Sotchi, par la publication d’une déclaration finale de 12 articles qui insistent sur le respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale de la Syrie ainsi que sur le maintien de l’armée régulière de ce pays.
« La Syrie est un Etat démocratique non confessionnelle fondé sur la diversité politique et la citoyenneté égalitaire », est-il prescrit dans ce texte, selon la télévision libanaise satellitaire al-Mayadeen Tv.
« Il est inadmissible de renoncer à toute partie du territoire syrien et le peuple de la Syrie s’engage toujours à reprendre le Golan occupé par tous les moyens légaux, dans le cadre de la charte des Nations unies et du droit international », indique la déclaration finale de la conférence de Sotchi, rapporte pour sa part le site francophone de la télévision iranienne Press Tv.
Le texte réserve au peuple syrien le droit de déterminer l’avenir de son pays via les élections, la seule voie directe et démocratique.
La déclaration finale de la conférence de Sotchi évoque la nécessité de maintenir l’armée régulière et les forces armées de la Syrie pour qu’elles puissent remplir leurs tâches dans le cadre de la Constitution.
Elle dénonce toutes les formes et tous les types du terrorisme et de l’extrémisme, appelant à une lutte acharnée contre ces phénomènes.
Le texte insiste sur le respect des droits de l’Homme, de la liberté et de l’égalité, indépendamment de la religion, de la race du sexe des gens.
Lors des négociations à Sotchi, a été formée une commission chargée d’examiner la Constitution syrienne. Elle comprend 150 membres, dont 100 seront nommés par le gouvernement syrien.
Elle devrait lever des recommandations et n’a aucune prérogative, précise Ahmad Al-Kazbari, membre du conseil du peuple syrien, l’équivalent du parlement.
Interrogé par la télévision satellitaire Al-Mayadeen, il a précisé que toute modification de la Constitution devrait se faire en fonction du mécanisme dicté par la Constitution elle-même.
Mais selon l’envoyé des Nations Unies pour la Syrie, Stafan Di Mistura, cette commission pourrait créer une nouvelle constitution au lieu d’introduire des changements dans l’ancienne.
Source: Divers