L’Arabie saoudite a récemment mis en garde son allié politique à Beyrouth contre tout rapprochement avec la Turquie, rapporte l’agence de presse iranienne Fars News.
Selon le journal londonien Elaph (proche du régime saoudien), les personnes, étant au courant des développements du Liban, des démarches de Saad al-Hariri et de son voyage en Turquie, disent que ce dernier « s’est éloigné de Riyad pour se rapprocher d’Ankara ».
Ces mêmes sources ont indiqué que la récente visite de Saad Hariri en Turquie n’avait pas uniquement pour objectif d’assurer la coordination politique et l’assistance au Liban, mais pour annoncer la position des sunnites du Liban envers les Frères musulmans turcs.
Ces sources ont déclaré à Elaph que « la Turquie cherche à s’imposer au Moyen-Orient et en Afrique. Elle essaie de combler les vides et d’exploiter les opportunités sur le plan régional ».
Elaph a également fait état du contact entre un responsable saoudien et un ministre libanais qui aurait dit que « le virement rapide de Hariri lui coûterait cher parce que l’Arabie saoudite l’a soutenu sans attendre en retour ».
Les différends entre l’Arabie saoudite et Saad Hariri, l’allié du pays à Beyrouth, remontent à novembre dernier. Le Premier ministre libanais s’est rendu le 3 novembre à Riyad et a été contraint de présenter sa démission le lendemain. Les autorités libanaises avaient alors fait état d’une détention forcée du Premier Ministre du Liban.
Source: Avec PressTV