Avec toutes les guerres qu’il mène dans les différents coins du monde, il en coûte à Washington environ un quart de son budget national. Un état de choses capable de mettre le pays en faillite…
L’administration américaine s’est méritée une volée de bois vert de la part de l’économiste américain Jeffrey Sachs pour les dépenses excessives liées aux opérations militaires, indique le Boston Globe. « Les États-Unis font complètement fausse route en gaspillant des sommes énormes et en sapant la sécurité nationale. (…) Si notre futur président ne sort pas du piège des guerres coûteuses dans le Proche-Orient, à elles seules les dépenses budgétaires risquent de saper toute chance de résolution des problèmes internes », affirme l’économiste.
Selon lui, les États-Unis souffrent pour le moment d’une « surtension impériale », sous-entendant ainsi l’exercice du pouvoir américain à travers le monde. Et bien qu’ils n’exercent un contrôle direct que sur un nombre très restreint de territoires extérieurs, leurs forces armées sont déployées dans des dizaines de pays. En outre, Washington a utilisé la force afin d’influencer ces États.
À titre d’exemple, l’économiste américain présente les données statistiques de 2010 fournies par le Pentagone. Selon ces informations, les États-Unis possèdent 4 999 édifices militaires, dont 662 sont déployés sur les territoires de différents pays.
Chaque année, la gestion de ces installations et des divers conflits exigent de Washington des dépenses d’environ 900 milliards de dollars, soit environ un quart de toutes les dépenses du gouvernement fédéral. Ainsi, les États-Unis se trouvent devant un choix: poursuivre dans la réalisation de leur projet de « domination unipolaire » ou mettre fin à leurs ambitions impériales, résume M. Sachs.
Source: Sputnik