Hadi al-Ameri, le secrétaire général de l’organisation Badr et le chef de la coalition al-Fath, a annoncé que les Hachd al-Chaabi resteront forts et puissants et protégeront la sécurité, l’intégrité et l’avenir de l’Irak.
« Grâce à la fatwa de Jihad. Un appel auquel ont répondu le peuple et les combattants des groupes de résistance nous avons réussi à combattre le groupe terroriste Daech », a affirmé Hadi al-Ameri.
« Si nous avons vaincu Daech ce n’est pas seulement grâce aux Hachd, mais aussi en raison de nos capacités militaires, mais aussi grâce à nos systèmes de renseignement et de communication », a souligné al-Ameri.
« La lutte contre le terrorisme ne prendra jamais fin. Certains estiment que cette lutte est terminée, mais la pensée extrémiste takfiriste persiste toujours et cela exige une lutte permanente, tout comme l’a dit l’Ayatollah Sistani », a précisé al-Ameri.
Les Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire) sont une coalition formée en 2014, après la Fatwa de l’Ayatollah Sistani, source d’imitation chiite en Irak, à la suite de l’occupation par Daech d’une grande partie de ce pays.
Les Hachd ont joué un rôle crucial aux côtés des forces de sécurité dans la reprise des zones contrôlées par Daech et les coopérations pour nettoyer les villes de la présence des terroristes.
Le Parlement irakien avait voté le 26 novembre 2016, à la majorité des voix, une loi qui intégrait les Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) aux forces sécuritaires et militaires de l’Irak.
Après la défaite militaire de Daech, les États-Unis qui dirigent la coalition internationale soi-disant anti-Daech en Irak et en Syrie ont inscrit les noms de certaines unités des Hachd al-Chaabi, qui avaient joué un rôle clé dans cette lutte, sur la liste des groupes terroristes.
Sous prétexte que les chars américains vendus à l’Irak étaient à la disposition des Hachd al-Chaabi, Washington a demandé le retrait immédiat de ces chars.
Le ton interventionniste et les menaces proférées par les États-Unis à cet égard ont été largement reflétés par les médias et les milieux politiques irakiens.
Ces mesures américaines constituent en effet une vengeance contre le peuple irakien pour avoir réussi à vaincre Daech et démanteler le projet de désintégration de l’Irak ainsi que les autres pays de la région par le groupe terroriste takfiriste.
Source: Avec PressTV