Les choses vont très vite dans la Ghouta orientale, à l’est de Damas. En l’espace de quelques heures, l’armée l’armée syrienne y a conquis les deux localités de Beit Sawa et d’Ashaari, parvenant à la scinder en deux, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, instance médiatique de l’opposition syrienne pro occidentale.
Désormais, c’est près de la moitié de la superficie de la Ghouta orientale qui a été libérée des groupes terroristes, a affirmé Média de guerre, instance médiatique de la Résistance.
Selon la télévision syrienne, les forces gouvernementales sont aux abords de la localité de Mesraba , et pilonnent sans arrêt les positions des rebelles pour garantir l’entrée de leurs soldats.
Ce mercredi, une troisième localité de la Ghouta, Kafarbatna , a hissé le drapeau syrien et ses habitants ont sommé les miliciens de sortir.
Dans les rangs de ces derniers, c’est la débâcle totale.
« Les effondrements se sont accélérés dans les rangs des terroristes face à l’armée syrienne ce qui les pousse à solliciter l’ingérence occidentale offensive contre la Syrie et son peuple », a confié une source syrienne pour la télévision al-Mayadeen.
Sur les réseaux sociaux, les groupes terroristes ont posté une vidéo dans laquelle on voit des gens qui prétendent avoir été contaminés par des agents chimiques et qui commencent à tousser dès que la caméra les filme.
Tandis que les puissances occidentales répètent frénétiquement qu’elles sont prêtes à intervenir au cas où le pouvoir utilise des armes chimiques en Syrie. Comme s’il s’agissait d’inviter les groupes rebelles à effecteur la mise en scène chimique pour justifier cette ingérence.
Au sein des Nations Unis, Washington, Paris et Londres se relaient pour convoquer des réunions extraordinaires au sein du Conseil de sécurité dans le but de faire pressions sur Moscou, pour entraver la libération de la Ghouta orientale. Ces pressions se poursuivent depuis que Damas a lancé la bataille de libération de la Ghouta à la mi-février.
Source: Divers