Poursuivant son opération dans la Ghouta orientale, l’armée syrienne a totalement nettoyé la ville de Harasta de la présence des terroristes takfiristes Al Nosra, ont rapporté les médias syriens depuis Damas. L’armée syrienne contrôle désormais la quasi-totalité de la Ghouta orientale bien que les Américains aient tout fait pour préserver dans la banlieue de la capitale des poches terroristes.
Les forces syriennes avaient réussi, il y a peu de temps, à assiéger entièrement la ville de Harasta et de la séparer de la ville de Douma et d’autres cités situées dans la Ghouta orientale avant d’y éliminer les terroristes.
« Le dernier convoi (des terroristes) quittera Harasta pour le nord de la Syrie (Idlib), l’armée syrienne contrôle désormais plus de 90% » des territoires autrefois tenus par des terroristes dans la Ghouta orientale, a indiqué vendredi soir l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), vitrine médiatique de la soi-disant «opposition» syrienne.
L’armée reprend la vallée d’Ein Tarma
Des unités de l’armée syrienne ont également repris, vendredi 23 mars, le contrôle de toute la région de la vallée d’Ein Tarma et ont poursuivi leur avancée pour libérer la ville éponyme.
«Les unités de l’armée opérant sur l’axe de Ein Tarma, dans le secteur sud de la Ghouta orientale, ont mené ces dernières heures des opérations intensives à Ein Tarma, lors desquelles elles ont repris le contrôle de toute la vallée», a affirmé l’agence Sana
Les opérations militaires sont actuellement concentrées à la périphérie de la ville d’Ein Tarma, selon l’agence, où les unités de l’armée affrontant les radicaux utilisent des tactiques et des armes appropriées aux zones résidentielles afin de protéger la vie et les biens des civils.
Des unités de l’armée syrienne s’apprêtent, informe Sana, à entrer dans le reste des villes de la Ghouta orientale: Arbin, Zamalka, Joba et Douma.
L’armée syrienne et ses alliés ont lancé fin février une vaste opération dans la Ghouta orientale en vue de nettoyer la zone de la présence des terroristes et des extrémistes armés, notamment ceux de Jaysh al-Islam, mais aussi d’al-Nosra, d’Ahrar al-Sham et de Faylaq al-Rahmane.
Damas ripostera à tout aventurisme
Sur un autre plan, l’ambassadeur syrien en Russie a déclaré que les terroristes cherchaient à tirer prétextes des armes chimiques pour encourager l’Occident à attaquer la Syrie.
Riad Haddad, ambassadeur syrien en Russie, a déclaré lors d’une interview avec l’agence de presse Sputnik que le système de défense aérienne de l’armée syrienne était capable de dissuader toutes sortes d’agression, dont les offensives aériennes des États-Unis.
« Pour défendre la souveraineté de la Syrie et notre peuple, l’armée syrienne ainsi que notre système de défense aérienne sont prêts à faire face à toute situation à laquelle la Syrie pourrait être confrontée », a déclaré Riad Haddad, l’ambassadeur syrien à Moscou.
« Les attaques chimiques sont avant tout un moyen de créer une polémique auprès de l’opinion publique et d’encourager l’Occident à soutenir les terroristes armés dans leur combat contre les forces syriennes, comme cela avait été le cas lors de l’attaque de Khan Cheikhoun en février 2017 », a affirmé l’ambassadeur syrien.
« Ces attaques prennent pour cible le gouvernement syrien sous prétexte que ce dernier utiliserait des armes chimiques, alors qu’il n’y a jamais eu aucune preuve confirmant l’utilisation des armes chimiques par l’État syrien. On n’a jamais su qui a utilisé des armes chimiques », a conclu l’ambassadeur, en faisant allusion à l’attaque ayant visé la base aérienne d’al-Shayrat.
Les terroristes en Syrie sont armés et financés de l’étranger, selon l’état-major russe
Entre-temps, le chef de l’état-major russe, le général Valeri Guerassimov, a réitéré que les groupes militaires illégaux en Syrie sont armés, financés et gérés depuis l’étranger.
«Prenons la Syrie. Avant l’engagement de la Russie dans le conflit aux côtés du gouvernement, ce pays a mené pendant plus de quatre ans une guerre non déclarée pour son droit à exister. Il n’y a pas de réponse exhaustive à la question de savoir quand les troubles intérieurs ont dégénéré en conflit militaire. Aucun Etat n’a ouvertement déclaré la guerre à la Syrie, mais toutes les unités militaires illégales sont armées, financées et gérées depuis l’étranger», a déclaré Guerassimov, intervenant à l’Académie militaire de l’état-major.
Il a souligné que le nombre de participants au conflit s’était multiplié en Syrie.
«Outre les forces gouvernementales, on y voit la participation de la population, mais aussi d’unités terroristes et extrémistes», a ajouté le chef d’état-major.
Source: Médias