Pour la première fois, des images dramatiques montrent les forces israéliennes utilisant un drone sans pilote contre un rassemblement du Hamas dans la bande de Gaza, selon le Times of Israel.
Une courte vidéo publiée par Al-Mayadeen montre un véhicule aérien armé sans pilote (UAV) ciblant des manifestations dans le sud de la bande de Gaza, contrôlé par le groupe militant palestinien Hamas.
On voit le drone voler dans le ciel au-dessus de centaines de manifestants, tandis que les opérateurs de l’avion lâchent des armes chimiques dans la foule. Le Times of Israel déclare que le drone a libéré du gaz lacrymogène, officiellement connu sous le nom d’agent lacrymogène, qui provoque de graves douleurs oculaires et respiratoires, une inflammation de la peau, des saignements et même la cécité.
Ces images dramatiques pourraient nous permettre de savoir en avance que les gouvernements sont prêts à utiliser de la technologie militaire de pointe contre les civils dans un environnement non combattant…..
Le commissaire adjoint de la police des frontières israélienne, Yaakov Shabtai, le représentant du gouvernement à l’origine du déploiement du véhicule aérien sans pilote (UAV), a déclaré à Hadashot TV news que le drone chargé de gaz lacrymogène offre aux forces de sécurité une portée étendue pour lancer des armes chimiques sur les manifestants.
« Au-delà du fait que cet équipement neutralise tout danger pour les troupes, il permet d’atteindre des endroits que nous ne pouvions pas atteindre jusqu’à présent », a déclaré Shabtai à Hadashot TV news.
Le véhicule aérien armé sans pilote (UAV) « peut transporter jusqu’à six bidons à la fois, et les déposer individuellement, en grappes, ou tous en même temps », a déclaré le Times of Israel.
Le journal en ligne basé en Israël n’a pas fourni le nom de fabrication de l’UAV, mais on raconte qu’ISPRA Ltd à Herzelya, Israël, est le développeur du drone, baptisé Cyclone Riot Control Drone System.
Le drone anti-émeute de l’ISPRA offre aux forces de l’ordre un mode de travail extrêmement large, leur permettant de réagir contre les émeutiers et les manifestants à un stade précoce de l’événement, à distance, tout en évitant la confrontation directe avec les émeutiers. Cette solution unique et innovante, développée par Ispra, permet aux services répressifs de réagir lorsqu’une barrière ou un obstacle sépare les parties. Avec plusieurs drones, une présence continue au-dessus des émeutiers peut être maintenue, dispersant des munitions non létales et fournissant aux commandants une image vidéo en temps réel de la situation sur le terrain.
Les développeurs d’ISPRA présentent une courte vidéo d’information sur le fonctionnement du drone chargé d’arme chimique.
Le Times of Israel ajoute que les autorités israéliennes se préparent à des mois de manifestations à la frontière, ce qui mènera à une grande manifestation le 15 mai.
« Nous voulons effrayer les Israéliens avec les images d’une foule massive de personnes qui se rassemblent pacifiquement et s’assoient près de la frontière », a récemment déclaré Ahmed Abu Retaima, porte-parole du Hamas, à Bloomberg.
Retaima a ajouté : « Nous travaillons à amener plus de 100 000 personnes pour la marche ».
Entre-temps, l’agence de presse Sputnik déclare qu’Israël n’a pas signé la Convention sur les armes chimiques de 1993, ce qui permet aux Forces de défense israéliennes (FDI) de déployer légalement des armes chimiques telles que le gaz lacrymogène contre des civils.
« L’utilisation de gaz lacrymogène pour réprimer les troubles civils est légale ; cependant, l’utilisation de gaz lacrymogène en temps de guerre a été interdite par la Convention sur les armes chimiques de 1993, dont Israël n’est pas signataire, mais auquel il a adhéré ».
La décision d’Israël de combiner la technologie de pointe des drones et les armes chimiques contre les civils laissent entrevoir des perspectives de répression violente pour les soulèvements à venir du printemps dans la région. Néanmoins, veuillez ne pas mentionner cette technologie aux innombrables forces de police militarisées à travers les États-Unis. Autrement, cette technologie dystopique arrivera dans une ville près de chez vous.
Par Tyler Durden
Sources: Zero Hedge; Traduction SLT; le-blog-sam-la-touch