Le porte-parole du Jihad islamique palestinien a condamné les déclarations du prince héritier saoudien sur la reconnaissance d’un « Etat juif » sur le sol palestinien.
Davoud Shahab, porte-parole du mouvement du Jihad islamique de la Palestine a souligné que parler du « droit du peuple juif à la formation d’un État », contredisait les faits historiques.
« Le régime sioniste est un régime étranger qui ne connaîtra d’autre sort que la destruction et il n’existe aucune justification pour la reconnaissance de ce régime », a-t-il ajouté.
Selon la chaîne Al-Mayadeen, ce dirigeant du Jihad islamique a également déclaré que « la Marche du grand retour » à Gaza annonçait en quelque sorte l’éveil de la conscience arabe sur le droit au retour des réfugiés palestiniens.
« Les propos de ben Salmane trahissent ses relations avec Israël »
Le mouvement palestinien al-Sabirin a également dénoncé la position du prince héritier saoudien, indiquant qu’il s’agit d’un « signe manifeste des liens étroits entre l’Arabie saoudite et Israël ».
« Les propos de Mohammed ben Salmane sont inacceptables du point de vue des valeurs humaines et ils prouvent que l’Arabie saoudite réserve au régime occupant d’Israël le droit de contrôler les territoires palestiniens. Les déclarations du prince héritier saoudien constituent un appel manifeste à établir des relations normalisées avec l’ennemi israélien. En faisant ces déclarations, le prince héritier saoudien a piétiné les droits et la cause de la nation palestinienne », a indiqué al-Sabirin.
Lors d’un entretien accordé par le prince héritier au quotidien américain The Atlantic, publié le lundi 2 avril, il a encore une fois, manifesté son désir de normaliser avec Tel-Aviv.
Mohammed ben Salmane a jugé que les Israéliens avaient le « droit » d’avoir leur propre État-nation dans les terres sur lesquelles «ils revendiquent une présence historique».
Il a déclaré que l’Arabie saoudite partageait de nombreux intérêts communs avec Israël et qu’en cas de paix, Israël et les pays membres du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP), l’Égypte et la Jordanie en tireraient de grands profits.
Source: Avec PressTV