« Israël » a rejeté une demande de l’ONU de libérer un employé palestinien des Nations unies accusé de s’être mis au service du mouvement palestinien Hamas, a indiqué jeudi la mission de l’occupation israélienne auprès des Nations unies.
Selon la mission, une lettre en ce sens a été adressée à l’ambassadeur israélien Danny Danon par les services juridiques des Nations unies.
Ceux-ci ont affirmé que Wahid Borsh, un ingénieur travaillant pour le Programme de l’ONU pour le développement (Pnud), « bénéficiait d’une immunité » le protégeant de toute arrestation ou poursuite pénale dans le cadre de sa mission d’employé des Nations unies.
La lettre demande également que des responsables de l’ONU puissent lui rendre visite en prison.
« Nous n’accordons pas d’immunité aux terroristes qui tentent de nuire à nos citoyens », a répondu Danny Danon dans un communiqué. « Israël se conforme à la loi et nous continuons de le faire dans ce cas ».
L’ambassadeur a invité l’ONU et les autres organisations internationales à appliquer des réformes, notamment pour le recrutement de son personnel local.
« Chaque dollar dépensé et chaque recrutement local par une organisation internationale doit être surveillé pour vérifier qu’ils contribuent à aider les habitants de Gaza et ne financent pas des activités terroristes », a-t-il prétendu.
Wahid Borsh a été arrêté le 16 juillet. Il est accusé par l’occupation d’avoir accepté que 300 tonnes de gravats évacués pour le Pnud servent à construire une jetée destinée aux activités navales du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.
L’ONU a rejeté ces accusations, affirmant que le transport des gravats était conforme à des instructions écrites données par l’Autorité palestinienne.
Une grande partie des 1,9 million d’habitants de la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien, sont tributaires d’une aide étrangère dont l’acheminement dépend de l’aval des forces d’occupation.
Source: Agences