L’administration américaine examine un plan pour remplacer les forces américaines présentes en Syrie par un contingent militaire arabe originaire de trois pays, a fait savoir le Wall Street Journal dans sa dernière édition.
« La Maison Blanche s’est tournée vers l’Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis (EAU) pour examiner les frais d’un envoi de forces arabes en Syrie », a écrit le quotidien américain.
En plus d’une contribution de plusieurs milliards, l’administration Trump voudrait que ces pays arabes envoient leurs forces au nord de la Syrie, c’est-à-dire dans les zones occupées par la milice kurdes de YPG.
Les EAU et l’Arabie saoudite impliqués dans la guerre au Yémen, sont exemptées d’envoyer des forces en Syrie, écrit le journal qui fait allusion à un entretien téléphonique entre le chef des services de renseignement égyptien, Abbas Kamel, et le secrétaire à la sécurité nationale américaine, John Bolton.
Bolton se serait informé lors de cet appel sur le nombre de soldats que l’Égypte pourrait envoyer en Syrie.
Cela va être difficile de persuader des Etats arabes d’envoyer leurs forces en Syrie si les Etats-Unis veulent envoyer les leurs, estime le journal.
Selon le WSJ, le fondateur de la milice de mercenaires américains Academie , ex Black-Water , Erik Prince , a revele que des responsables dans des pays arabes lui ont fait part de leur volonté de former une force arabe qui puisse se déployer en Syrie.
Plus tôt, Trump avait réitéré une deuxième fois lors de son discours tenu dans l’État américain de l’Ohio qu’il avait l’intention de retirer les forces américaines déployées en Syrie.
La première fois, il avait dit qu’il voulait sortir de la Syrie « sauf si l’Arabie saoudite voudraient que les forces américaines restent en Syrie, elle devrait payer la facture pour cela ».
Lors d’une interview accordée au Time, le prince héritiers saoudien Mohamed Ben Salmane avait affirmé qu’il soutenait que les Etats-Unis maintiennent leur force en Syrie, « afin de limiter les ambitions iraniennes de répandre son hégémonie », dans la région, selon son avis.
Sources: Press TV, RT
Source: Divers