Au Yémen, des migrantes africaines sont harcelées et torturées dans les centres de détention d’Aden.
Human Rights Watch et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l’Organisation des Nations unies ont rendu, ce mercredi 18 avril, un rapport révélant les mauvaises conditions dans lesquelles se trouvent les migrantes africaines à Aden.
Selon le rapport, « les agents sécuritaires du gouvernement démissionnaire du Yémen soumettent régulièrement des migrantes africaines à des abus sexuels et à des actes de torture dans les centres de détention de la ville d’Aden, dans le sud du Yémen ».
Human Rights Watch ajoute que les forces pro-émiraties et pro-saoudiennes ont arrêté un certain nombre de migrantes africaines.
Les représentants de Human Rights Watch ont posé des questions à huit femmes récemment arrêtées à Aden ainsi qu’à un certain nombre de migrantes éthiopiennes, somaliennes et érythréennes et elles ont toutes affirmé avoir été violées par les gardiens des prisons d’Aden.
Un rapport similaire a été publié par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires sur fond des témoignages des migrantes qui ont été relâchées de prison.
L’OCHA réaffirme que les migrantes africaines sont torturées, violées et harcelées dans les prisons d’Aden contrôlées par les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite.
Le département du Secrétariat des Nations unies fait également part, dans son rapport, des mesures draconiennes qu’imposent les responsables des centres de détention d’Aden aux militants des droits de l’homme qui entendent y entrer pour mener une enquête sur la situation des détenus.
Source: PressTV