Des avions de reconnaissance américains ont réalisé des vols de plusieurs heures à l’est de la mer Méditerranée, se rapprochant notamment des cotes syriennes, de la base navale russe de Tartous et de la base aérienne russe de Hmeimim qui y sont déployées, relatent des médias russes, citant les sites d’aviation occidentaux.
Un vol d’un avion de surveillance électronique à grand rayon d’action EP-3E Aries II de l’United States Navy aurait été enregistré près des frontières maritimes syriennes. Il a été suivi par un vol de drone de surveillance américain lourd RQ-4B Global Hawk, qui a duré plusieurs heures.
En outre, un avion de détection et de commandement E-3A Sentry AWACS aurait circulé pendant quelques heures près de la frontière terrestre syrienne dans le ciel turc.
Selon les observateurs occidentaux, un drone américain RQ-4B Global Hawk a réalisé son premier vol de reconnaissance non loin de la Syrie avant que les États-Unis, la France et le Royaume-Uni n’y mènent une frappe le 14 avril. Par la suite, il aurait régulièrement approché les frontières syriennes.
Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont mené des frappes contre la Syrie, au prétexte d’une opération visant à éliminer les armes chimiques présumées de cet État, suite à l’attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas. Sur 103 missiles tirés, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne, selon le ministre russe de la Défense.
La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma, publiées par les Casques blancs sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l’objectif de ces informations mensongères est de protéger les terroristes et de justifier d’éventuelles actions extérieures.
Source: Sputnik