La libération du camp de Yarmouk et du quartier limitrophe Hajar Aswad , au sud de Damas ne doit plus tarder. C‘est ce qu’a déclaré l’état-major russe.
Selon Média de guerre, instance médiatique de la résistance, c’est le premier qui devrait être libéré en premier, sachant que 30% de sa surface l’est désormais.
L’avancée des militaires syriens est escortée par un bombardement aérien et des chars sur les positions des miliciens, indique MG , selon lequel ils se sont emparés mardi de plusieurs fermes coupant en deux une zone qu’ils occupent. Cette région est occupée par la milice wahhabite terroriste Daech. Média de guerre de l’armée syrienne évoque aussi la présence de la milice pro saoudienne Jaïsh al-Islam
Selon l’agence syrienne Sana, des unités de l’armée arabe syrienne ont intensifié leur bombardement des repaires et des lignes de ravitaillement des réseaux terroristes qui se déploient à Hajar al-Aswad.
Après minuit, elles ont porté des coups intensifs à leurs positions et détruit nombre de leurs véhicules et munitions. Des combats au sol opposent également les deux camps.
En représailles, les miliciens bombardent les quartiers résidentiels de Damas. Le Mardi 24 avril, un pilonnage sur le quartier Naher Aïcha a coûté la vie à 6 civils et blessé 25 autres.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), tribune médiatique de l’opposition pro occidentale siégeant à Londres, ce réduit serait défendu par environ un millier de combattants et sa chute permettrait au pouvoir syrien de contrôler l’ensemble de la capitale et de ses environs, pour la première fois depuis 2012.
Le Qalamoune libéré
Dans le Qalamoune oriental, l’opération d’évacuation des miliciens du groupe terroriste pro saoudien Jaïsh al-Islam s’est achevée aussi ce mercredi. Les 38 derniers bus transportant 1500 rebelles et les membres de leurs familles ont traversé ce mercredi le couloir de Rahibat en direction des deux villes d’Idleb et de Jarablus.
Selon l’OSDH, plusieurs de ces convois ont rejoint la région d’Afrine (nord-ouest) contrôlé par des rebelles pro-Ankara.
Ils sont installés dans un camp de déplacés près de la localité de Jandairis, à quelques encablures de la frontière turque, ont assuré des responsables rebelles à l’AFP.
A noter que 1000 personnes originaires de cette région ont refusé de la quitter et admis les conditions de la réconciliation et de l’amnistie présidentielle.
Les deux localités de Rahibat et Jeiroud ont été mardi le théâtre d’un mouvement de liesse qui a fêté la libération de cette région.
Source: Divers