Le président du haut conseil islamique algérien, la plus haute instance religieuse en Algérie, Bouabdellah GhulamAllah, a accusé que le mouvement salafiste d’avoir infiltré la corruption intellectuelle au pays , sachant que ce pays a connu une longue coexistence entre les différents courants qui remonte à l’époque pré-ottomane », a rapporté l’agence d’informations iraniennes Farsnews.
S’exprimant au cours d’une conférence de presse , en marge d’un forum international organisé dans la capitale Alger, sous le titre de » enseigner l’éducation islamique dans les institutions publiques », il a expliqué que » le courant salafiste a tente de provoquer un shisme au sein de la communauté musulmane » ajoutant que » les deux courants malékite et ibadite coexistent en harmonie avant l’arrivée des Ottomans au pouvoir. Ils n’ont jamais connu de conflits , leur coexistence s’est poursuivi même après l’apparition du courant hanafite à l’époque des Ottomans (1518/1932), et la raisonest que la religion était fidèle à Allah Dieu et à la nation de tous ».
Pour rappel, Bouabdellah GhulamAllah avait mis en garde en février de « la puissance et le danger que constitue, le courant salafiste en Algérie. Dans un entretien accordé à El Watan, le président du Haut conseil islamique (HCI) a estimé que ce courant est « puissant parce qu’il a la force de l’argent ».
« Il contrôle le marché informel, qui menace les équilibres financiers du pays. Ces gens cachent leur argent pour éviter la traçabilité et font tout pour gagner plus. La plupart de ces commerçants excellent dans la surfacturation et l’évasion fiscale. Pour eux, la religion n’est qu’une couverture », avait-il assuré.
Source: Médias