Les élections législatives ont débuté dimanche au Liban, les premières en près d’une décennie, et les premières selon un mode de scrutin proportionnel.
Les bureaux de vote ont ouvert à 07H00 (04H00 GMT) pour accueillir les quelque 3,7 millions d’électeurs qui devront élire les 128 députés du Parlement.
Selon l’AFP, dès l’heure matinale, des files s’étaient déjà formées dans la capitale Beyrouth devant plusieurs bureaux, dans une atmosphère détendue.
Quelque 597 candidats répartis en 77 listes sont en lice dans 15 circonscriptions électorales..
La répartition des sièges est aussi régie par un subtil partage confessionnel, entre les différentes communautés religieuses, et respecte une parité islamo-chrétienne.
Les 1.880 bureaux de vote fermeront à 19H00 (16H00 GMT) et les résultats pourraient être annoncés dès le lendemain dans les 15 circonscriptions.
Entre 20.000 et 30.000 policiers et soldats ont été déployés pour sécuriser le vote, dans un pays frappé ces dernières années par des attentats meurtriers.
Les dernières législatives au Liban remontent à 2009. Le Parlement avait prorogé à trois reprises son mandat, invoquant notamment des risques sécuritaires liés au débordement de la guerre en Syrie.
L’électorat libanais est reparti en fonction de ses appartenances confessionnelles sous la forme suivante :
Dans les rangs des Libanais musulmans qui forment 63,85 % des électeurs, les sunnites et les chiites viennent en tête avec respectivement 1.085.146 et 1.068.274.
Alors que les druzes compte 206.894 et les alaouites 31.629.
Du côté des chrétiens qui forment 35,62% du lectorat libanais, ils sont distribués comme ci-suit :
Les maronites en tête avec 725.535 voix, s’en suivent les chrétiens orthodoxes avec 257.713, puis les catholiques avec 172.450, les Arméniens orthodoxes 87.679, les Arméniens catholiques avec 18.566, les Angéliques avec 19.016, les syriaques avec 30.681 et d’autres minorités chrétiennes estimées à 21.870.