Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale de la République islamique d’Iran a déclaré, ce mardi 8 mai, que Téhéran ne resterait pas les bras croisés face aux États-Unis.
« Si les États-Unis passent à une nouvelle étape dans leur hostilité envers l’Iran, nous ne resterons pas les bras croisés. Il paraît que Donald Trump et son administration suivent trois stratégies parallèles face à l’accord nucléaire : premièrement, ils cherchent à priver l’accord nucléaire de son efficacité, notamment pour les Iraniens. Deuxièmement, ils entendent arracher plus de concessions à la République islamique d’Iran via l’accord nucléaire et troisièmement, ils veulent détruire l’accord nucléaire », a déclaré Ali Chamkhani.
Chamkhani, membre du groupe de supervision de l’accord nucléaire, a critiqué les Européens pour avoir fait preuve d’un soutien relatif aux politiques de Donald Trump.
« Trump pourrait compter sur ce soutien, ce qui risquerait de le pousser à s’éloigner de la troisième stratégie. Or, ils ont appris plus ou moins que la République islamique d’Iran ne reculerait certainement pas devant leur stratégie ni devant leurs exigences maximalistes et qu’elle ne leur fera pas de nouvelles concessions. Cette stratégie échouera sans le moindre doute et le dindon de la farce sera la partie européenne. »
Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale n’a toutefois pas écarté l’idée selon laquelle Trump pourrait ne faire aucun cas des points de vue des Européens et opter pour la troisième stratégie.
« Cependant, la deuxième stratégie aboutirait finalement à la troisième. Si l’accord nucléaire est détruit par les États-Unis, cela ne sera pas dans leur intérêt », a-t-il ajouté.
Source: PressTV