Bahreïn a été au cours des deux derniers jours, le théâtre de manifestations en soutien aux Palestiniens.
À al-Juffair, de jeunes bahreïnis ont défilé dans les rues menant à la base militaire américaine et y ont allumé d’immenses feux pendant deux jours consécutifs.
Les policiers bahreïnis ont sévèrement réprimé les manifestations dans diverses régions, dont al-Mu’amir en faisant usage de gaz lacrymogène et des tirs de chevrotines contre les protestataires.
Bahreïn fait partie du premier pays du golfe Persique ayant pris position en faveur d’ « Israël ».
En dépit de l’occupation d’une vaste étendue des territoires arabo-islamiques et la répression du peuple palestinien par le régime de Tel-Aviv depuis des décennies, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont annoncé qu’ils participeraient à une course cycliste organisée par Israël à partir du 14 mai à l’occasion du 70e anniversaire de la création illégale de l’entité sioniste.
Par ailleurs, les forces de sécurité ont fait irruption, mercredi 16 mai, dans plusieurs habitations à Sitra, à Manama, à Shakhura, à al-Diya et à Abu Saiba avant d’interpeller un certain nombre de civils bahreïnis.
Les forces de la police ont interpellé deux femmes habitant dans la région d’al-Nuwaidrat. Des affrontements ont également eu lieu entre les contestataires bahreïnis et les forces du régime de Manama dans la même région.
Ces répressions interviennent quelques jours après qu’un tribunal de Bahreïn a condamné, mardi, 115 Bahreïnis à des peines de prison allant jusqu’à la perpétuité et les a déchus de leur nationalité lors d’un procès de masse, sous prétexte qu’ « ils projetaient de commettre des attentats à Bahreïn ».
Avec PressTV + AFP