Le président russe Vladimir Poutine a félicité mercredi dans un télégramme Donald Trump pour son élection à la Maison Blanche et a dit son espoir de coopérer avec lui sur les grands dossiers internationaux.
« Poutine a fait part de son espoir de coopérer pour que les relations russo-américaines, actuellement en crise, s’améliorent, et de travailler ensemble sur les dossiers internationaux, en quête de réponses efficaces aux défis touchant à la sécurité dans le monde », a déclaré le Kremlin par un communiqué.
Pour sa part, la chef de l’extrême droite française Marine Le Pen a adressé mercredi matin sur Twitter ses « félicitations » à Donald Trump, alors qu’une victoire du milliardaire populiste se dessinait à la présidentielle outre-Atlantique.
« Félicitations au nouveau président des Etats-Unis Donald Trump et au peuple américain, libre ! MLP », a écrit sur Twitter la présidente du parti Front national (FN), qui s’était régulièrement prononcée en faveur d’un « tout sauf Hillary Clinton ».
Marine Le Pen est candidate à la présidentielle française de 2017.
Louis Aliot, vice-président du FN, a lui aussi salué pour sa part « huit mois de propagande mondiale balayée par les urnes et par le peuple. Le bras d’honneur de l’oncle Sam à une élite arrogante ! ».
Cependant, la ministre allemande de la Défense Ursula von der Leyen s’est dite choquée par les résultats du vote aux élections présidentielles américaines. « Lorsque j’ai vu comment la situation évoluait, j’ai éprouvé un choc énorme », a-t-elle déclaré mercredi à la chaîne de télévision allemande ARD.
Cependant, Ursula von der Leyen reconnaît que l’élection présidentielle aux États-Unis est démocratique et libre et qu’il faut accepter cette réalité. « Je pense que Trump sait qu’il ne s’agit pas d’un vote en sa faveur mais plutôt d’un vote contre Washington, contre l’establishment », a-t-elle ajouté.
Le candidat républicain Donald Trump a remporté mardi l’élection présidentielle américaine face à son adversaire démocrate Hillary Clinton. Le républicain, qui s’est imposé dans la plupart des États pivots (« swing states ») comme la Floride, l’Ohio ou la Caroline du Nord, a obtenu 278 grands électeurs (alors que 270 étaient nécessaires pour gagner la présidentielle) dans 29 États américains, majorité absolue nécessaire pour devenir président des États-Unis.
Source : Avec Sputnik et AFP