Rien ne dit que les deux évènements ont eu lieu en même temps. Mais leur révélation s’est faite en même temps, par le quotidien britannique The Sunday Times.
Concernant le premier, il est lié au raid aérien qui a été perpétré le 17 juin dernier contre une base de l’armée syrienne située à la frontière syro-irakienne, où étaient attroupés des militaires syriens et des combattants irakiens du Hachd al-Chabbi : il s’avère selon le quotidien britannique The Sunday Times que c’est un avion de combat britannique qui en est l’auteur.
Ce dernier affirme qu’un appreil de Typhoon fighters a largué une bombe de « 500 kilogrammes » contre cette position, après des combats dans une zone syrienne proche de l’Irak et de la Jordanie.
C’était la première fois que les forces britanniques intervenaient militairement contre les positions gouvernementales syriennes dans ce pays, depuis qu’elles ont participé aux attaques contre des sites gouvernementaux syriens, sous prétexte d’attaques chimiques dans la Ghouta orientale, au moment où l’armée syrienne était sur le point de libérer cette région situé dans la banlieue est de Damas des groupes terroristes.
Or, il s’avère que la révélation de l’auteur de cette attaque est liée à une autre affaire que dévoile le Sunday Times : la disparition d’un autre appareil britannique, un avion de transport militaire de type C-130 Hercules avec à son bord des « forces spéciales britanniques » (SAS).
« L’avion britannique de type C-130 Hercules a été endommagé lors d’une opération spéciale dans une région désertique de la Syrie et a été obligé d’atterrir en urgence », précise le journal britannique The Sunday Times sans être en mesure de le localiser.
Le journal britannique indique que c’est dans la Badiya al-Cham (Désert de Syrie que le gros avion de transport a disparu.
Alors que les sources britanniques officielles ne soufflent mot sur l’origine de cet incident, ni sur le comment de la disparition.
« L’avion britannique de type C-130 Hercules a été endommagé lors d’une opération spéciale dans une région désertique de la Syrie et a été obligé d’atterrir en urgence », précise le journal britannique sans être en mesure de le localiser.
Il transportait à son bord un groupe de « forces spéciales britanniques qui rentraient d’une mission secrète en Syrie ».
Toujours est-il que l’incident a poussé, selon le journal, l’armée de l’air britannique à retirer de sa flotte présente en Syrie et en Irak, un autre avion de ce même type car Hercules est un appareil très cher d’une valeur de 58 millions de dollars.
S’agit-il d’un crash provoqué par des systèmes radar de l’armée syrienne ou d’un détournement de l’avion?
Les sources britanniques restent silencieuses sur le sort des forces spéciales anglaises qui rentraient d’une mission secrète.
Sources: Sunday Times, Haaretz, Press TV