Un magazine américain a révélé que des responsables israéliens, saoudiens et émiratis avaient encouragé en privé le président américain Donald Trump à conclure un grand accord avec son homologue russe Vladimir Poutine.
Selon The New Yorker, lors d’une réunion privée peu de temps avant les élections de novembre 2016, Mohammed ben Zayed, le prince héritier d’Abou Dhabi, a déclaré à Donald Trump que Vladimir Poutine, le président russe, pourrait être enclin à résoudre le conflit en Syrie en échange de la levée des sanctions imposées en raison des actions de la Russie en Ukraine.
Des responsables américains actuels et anciens ont déclaré que Ben Zayed n’était pas le seul leader de la région à favoriser un rapprochement entre les anciens adversaires de la Guerre froide, a rapporté The New Yorker.
Alors que les plus proches alliés des États-Unis voyaient avec effroi l’intérêt de Trump à s’associer à Poutine, trois partis jouissant d’une influence sans pareille auprès de la nouvelle administration — Israël, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis — ont adopté cet objectif.
Les responsables israéliens, saoudiens et émiratis ont à plusieurs reprises encouragé leurs homologues américains à envisager de mettre fin aux sanctions relatives à l’Ukraine en échange de l’aide de Poutine pour expulser les forces iraniennes de Syrie.
Les experts disent qu’un tel accord serait irréalisable, même si Trump était intéressé. Ils disent que Poutine n’a ni la volonté ni la capacité de faire pression sur les forces iraniennes pour qu’elles quittent la Syrie.
Des responsables de l’administration Trump ont déclaré que la Syrie et l’Ukraine figureraient parmi les sujets que Trump et Poutine discuteraient lors de leur sommet à Helsinki le 16 juillet.
Source: PressTV