C’est une façon de contourner les sanctions draconiennes – une approche du » vieux monde » pour troquer à votre guise vers la croissance et la prospérité.
Comme le Sri Lanka cherche déjà à conclure un accord commercial « pétrole contre thé» pour continuer à acheter du pétrole à l’Iran sans violer les interdictions américaines, les responsables iraniens continuent d’explorer d’autres solutions de troc dans le monde entier comme alternative aux banques dominées par les États-Unis.
Hassam Khosrowjerdi, le président du Conseil Iran-Afrique pour la coopération économique, a suggéré que le commerce direct du pétrole iranien contre de l’or serait une solution potentielle qui éviterait les banques américaines. Les principaux pays africains producteurs d’or seraient probablement des clients.
Le Ghana a été notamment mentionné dans les médias iraniens, notant que le Ghana importe du pétrole et d’autres produits pétroliers de l’Iran et qu’il est également le deuxième plus gros exportateur d’or de toute l’Afrique.
Cela permettrait non seulement à l’Iran d’éviter les banques internationales, mais cela pourrait être un coup de pouce pour leur monnaie en difficulté. L’Iran a déjà importé de l’or récemment, selon les rapports, et une forte augmentation des réserves d’or de l’État serait sans doute bonne pour le rial.
Ce n’est pas la première fois que ce type de troc est envisagé, voire mis en œuvre. Au début de cette décennie, la Turquie a pu continuer à importer du gaz naturel de l’Iran en le payant en or physique.
Sources : 21st Centurywire.com; Traduction : Avic – Réseau International