Le guide suprême de la Révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei a affirmé que « la République islamique d’Iran n’hésitera pas à mettre de côté l’accord nucléaire s’il ne préserve pas les intérêts » iranien, soulignant que Téhéran ne négociera jamais avec des responsables américains qulque soit leur niveau, a rapporté la chaine satellitaire libanaise alMayadeen.
Son éminence a indiqué : « Nous avons vu les résultats de nos négociations précédentes avec l’administration américaine précédente.Comment négocier avec celle d’aujourd’hui qui exprime ouvertement son animosité contre les Iraniens ? Il n’y aura donc aucun dialogue à quelque niveau que ce soit avec les États-Unis ».
Il a ajouté : « le gouvernement pourra continuer ses négociations avec les puissances européennes, tout en gardant à l’esprit que l’Iran ne pourra plus compter sur les Européens dans certains dossiers, dont le Plan global d’action conjoint ou le partenariat économique ».
Et de poursuivre : » Il faut être méfiants concernant leurs promesses et faire preuve d’une vigilance à toute épreuve . L’accord 5+1 n’était qu’un instrument au service des intérêts nationaux. Cet accord n’est pas un but en soi mais un instrument au service de nos intérêts nationaux. Par conséquent, si nous arrivons un jour à la conclusion que cet instrument n’est plus utile pour nos intérêts nationaux, nous nous en passerons définitivement. Les parties européennes de l’accord 5+1 doivent bien analyser les positions de la République islamique d’Iran pour savoir que toute action négative de leur part entraînera une réaction proportionnée de l’Iran ».
Il a noté: « toutes les administrations US ont besoin de négocier avec l’Iran et prétendent qu’ils seront capables d’amener les Iraniens à la table des négociations, mais je vous assure qu’il n’y aura aucun dialogue avec eux ».
Quant au bilan du gouvernement du président Hassan Rohani, l’Ayatollah Khamenei a déclaré que « de très bonnes actions ont été accomplies dans plusieurs domaines, dont la croissance économique, l’énergie, l’augmentation des exportations non pétrolières et la baisse du taux des importations ».
Il a souligné que « les ennemis de la République islamique d’Iran s’intéressent de plus en plus près au système économique du pays en raison de certaines faiblesses qu’ils ont découverts ». Ajoutant que » l’économie de la résistance s’appuie sur le développement de la production nationale, et elle est en même temps un moyen de défense face à l’ennemi et une action offensive pour faciliter la marche en avant du pays vers le progrès ».
L’ayatollah Khamenei a insisté ensuite sur « la nécessité d’une lutte efficace contre la corruption », soulignant que « les directeurs des organes publics devraient faire preuve d’intelligence et d’une vigilance extrême dans ce domaine, car c’est la négligence et l’inattention de ces organes exécutifs qui ont créé de sérieux problèmes, ces derniers temps, sur le marché de l’or et des devises ».
Il a rappelé que « selon les statistiques des grands instituts de recherche internationaux, le PIB de l’Iran plaçait le pays au dix-huitième rang sur plus de 200 États, et qu’une » meilleure exploitation des capacités intérieures du pays améliorerait sans aucun doute la place de l’Iran au niveau international ».
Enfi, son éminence a félicité les musulmans pour la célébration de la fête de Ghadir, qui commémore la proclamation par le messager de Dieu Mohammad (P) de son successeur, l’Imam Ali (P) , juste après le Pèlerinage d’adieu, dans la vallée du Wadi Rabigh, où il a exprimé un sermon reconnu par les chiites et les sunnites, qui suit la révélation du verset (5:67) : Ô Messager, transmets ce qui t’a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le fais pas, alors tu n’auras pas communiqué son message. Et Dieu te protègera des gens. Certes, Dieu ne guide pas les gens mécréants.
Son éminence a souligné, en cette occasion, que « le devoir des responsables de la République islamique d’Iran consiste à appliquer la politique de gouvernance de l’ Imam Ali (P) ».
Source: Médias