Les combattants de l’armée yéménite et d’Ansarullah ont mené, le mardi 25 septembre, une offensive contre les positions de la coalition saoudo-émirati-US et ses mercenaires à l’est de Doureihmi, sur le front de la côte ouest.
L’artillerie des forces yéménites a pour sa part pilonné les positions ennemies à l’ouest et au sud de Doureihmi, infligeant des pertes aux mercenaires de la coalition.
Les Emirats révisent leurs positions
Les Emirats arabes unis, principal partenaire de la coalition militaire sous commandement saoudien, ont baissé le ton et proclamé leur soutien à de nouveaux pourparlers sous l’égide de l’ONU, après l’échec de négociations entre belligérants yéménites début septembre à Genève.
Cette position a été communiquée lors d’entretiens à New York du ministre d’Etat aux Affaires étrangères des Emirats, Anwar Gargash, avec l’émissaire de l’ONU au Yémen, Martin Griffiths, selon un tweet du responsable émirati.
« Les Emirats réaffirment leur soutien au processus engagé par l’ONU après l’échec de (…) Genève », a dit M. Gargash. « Nous soutenons pleinement les propositions de l’ONU pour de nouveaux pourparlers », a-t-il souligné.
L’émissaire de l’ONU, Martin Griffiths, avait discuté le 14 septembre à Sanaa avec les représentants des forces yéménites (armée + Ansarullah) d’une reprise « le plus tôt » possible des pourparlers de paix, une semaine après l’annulation de discussions à Genève.
Des consultations sous l’égide de l’ONU ont échoué le 8 septembre à Genève avant même d’avoir commencé: après avoir demandé des garanties (de la coalition) à leur retour à Sanaa, les représentants de la délégation nationale n’avaient finalement pas fait le déplacement.
Après l’échec des pourparlers de Genève, les Emirats ont annoncé le lancement d’une offensive visant à arracher aux forces yéménites la région stratégique de Hodeïda, sur le front de la côte ouest, avant toute participation aux négociations.
Depuis mars 2015, la guerre contre le Yémen a fait quelque 10.000 morts, plus de 56.000 blessés et provoqué la pire crise humanitaire au monde, selon l’ONU.
Avec AlMasirah + AFP