L’armée syrienne lance une attaque d’envergure dans la zone démilitarisée de la province d’Idlib dans le nord-ouest syrien, après le refus des terroristes de s’y retirer.
Selon le journal en ligne Al-Masdar News, l’armée syrienne n’a pas hésité ce mercredi 31 octobre à frapper à plusieurs reprises les terroristes à l’intérieur de la zone tampon d’Idlib, après que ces derniers eurent refusé de quitter cette zone déclarée démilitarisée.
Selon une source militaire basée dans la ville de Hama, chef lieu de la province homonyme et limitrophe avec la province d’Idlib, l’armée syrienne a lancé ce mercredi une attaque à grande échelle le long de l’axe d’Idlib, frappant plusieurs postes militaires et tranchées appartenant aux terroristes dans la zone tampon.
La source a indiqué que l’armée arabe syrienne avait attaqué les terroristes de Tahrir al-Cham (Front al-Nosra) et de Jaych al-Izza près des villes d’Atshan, d’al-Lataminah, de Morek, d’Al-Tamanah, de Sukeek et de Lahaya.
Le journal Al-Masdar News ajoute que l’armée syrienne aurait utilisé des missiles sol-sol et des obus d’artillerie lourds pour cibler les positions des terroristes.
Le 17 septembre à Sotchi, les présidents russe et turc ont signé un accord prévoyant l’instauration d’une zone démilitarisée dans la province d’Idlib.
L’accord prévoyait que les terroristes doivent rendre leurs armes lourdes et quitter la zone démilitarisée afin que les instances d’État syriennes puissent y reprendre leur travail avant la fin 2018.
À cause des atermoiements des terroristes, les affrontements se poursuivent entre l’armée syrienne et les terroristes dans le nord syrien qui n’a pas encore retrouvé complètement le calme.
L’intensification des hostilités est due particulièrement à l’acharnement des terroristes à rester à l’intérieur de la zone tampon.
En fait, les terroristes tolèrent difficilement qu’une zone démilitarisée de 15 à 20 km de large tombe sur les terrains qu’ils avaient sous leur contrôle.
Outre les affrontements entre les terroristes et l’armée syrienne dans le nord du pays, cette région a également été ces derniers temps le théâtre d’affrontements entre différents groupes terroristes.
Mardi, des rapports en provenance du nord syrien indiquaient que des affrontements opposaient des éléments du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham (coalition de groupes terroristes dirigés par le Front al-Nosra) au groupe terroriste connu sous le nom du Front national de libération (FNL, soutenu par la Turquie), dans le Rif occidental d’Alep. Les Nosratistes avaient même réussi à prendre le contrôle d’un village. Pourtant, les derniers reportages affirment ce mercredi que ces deux groupes terroristes ont signé un accord de cessez-le-feu.
Source: PressTV