La firme israélienne ImageSat International a prétendu, jeudi 15 novembre, que les batteries de défense antiaérienne S-300 russe, livrées à la Syrie, «n’étaient pas encore opérationnelles ».
« Les systèmes de défense antiaérienne S-300 qui ont été livrés, en septembre 2018, à la Syrie, et qui sont déployés près de la ville de Masyaf, ne sont pas encore opérationnels car les rampes de lancement ne sont pas encore installées et les radars sont encore couverts », a annoncé la firme israélienne.
Fin octobre, ImageSat International a rendu public des images de l’emplacement du premier S-300. Elles montraient des appareils géants sous des bâches de protection. La firme israélienne affirme qu’ils s’agiraient des S-300 russes. Le gouvernement syrien ne s’est pas encore prononcé sur cette affirmation.
Au mois de novembre 2018, une source militaire syrienne, ayant requis l’anonymat, a confié à l’agence de presse Al-Masdar que l’aviation israélienne n’a plus attaqué le sol syrien depuis le déploiement des S-300. « Les avions israéliens ne sont pas entrés dans l’espace aérien syrien depuis les hauteurs du Golan ou l’espace aérien libanais depuis le déploiement des S-300 », a-t-elle indiqué.
Israël, menaçant d’actes de représailles, prétend qu’il est probable que la Syrie utilisera ses missiles S-300 pour frapper des cibles « non militaires » israéliennes.
Près d’une semaine après la chute d’un avion de renseignement Illouchine Il-20 en Méditerranée orientale, due à un missile tiré par un système S-200 de la défense aérienne syrienne lors d’un raid israélien à Lattaquié, la Russie a décidé de muscler la défense aérienne syrienne et brouiller les communications de tout avion frappant en Syrie, mesures susceptibles de compliquer les opérations d’Israël en Syrie.
La Russie a achevé début octobre la livraison des S-300 à la Syrie, composés de 49 pièces, dont des radars et des rampes de lancement.
Sources : Press TV ; Sputnik English