Ce mardi, les violations israéliennes se sont étendues vers l’est du Liban, tuant 12 personnes dont les membres d’une famille syrienne.
« Des avions de chasse ennemis ont mené des raids sur la zone de Wadi Faara, dans le nord de la vallée de la Békaa, dont l’un a visé un camp de réfugiés syriens, causant la mort de 12 martyrs parmi lesquels sept Syriens, et faisant huit blessés », a indiqué l’agence d’information libanaise officielle Ani.
Une excavatrice a été visée dans la région de Wadi Faara.
Les autres régions bombardées sont Bouday, les périphéries de la localité de Chemestar et Wadi Abou Ali à l’ouest du cas de Baalbek.
L’un des raids a été perpétré à proximité du Lycée public de Chemestar pendant les examens officiels de baccalauréat et a provoqué des dommages dans ses fenêtres.
Brital dans la Békaa aussi a fait l’objet de raids israéliens.
En tout 15 raids aériens ont été recensés.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré que ces bombardements constituaient « un message clair » adressé au Hezbollah et au gouvernement libanais « qui est responsable du respect de l’accord » de cessez-le-feu.
L’entité sioniste a violé des milliers de fois l’accord de cessez-le-feu conclu fin novembre 2024 au terme de 66 jours de guerre.
Alors que le Hezbollah s’est retiré en vertu de l’accord de trêve, au nord du fleuve Litani, à quelque 30 kilomètres de la frontière avec la Palestine occupée, où seules l’armée libanaise et les forces de maintien de la paix des Nations unies de la Finul ont été maintenues dans le secteur.
L’armée d’occupation, qui devait de son côté retirer complètement ses troupes du Liban, les maintient dans cinq positions du sud du pays et mène des incursions dans les villages et les zones frontaliers. Elle lance parfois des raids qui ont dans certains cas visé la banlieue sud de Beyrouth. Depuis le 27 novembre, elle a tué plus de 200 Libanais.
Source: Divers