Au moins 28 Palestiniens ont été blessés par des tirs de balles réelles et au gaz toxique de soldats israéliens lors de manifestations organisées chaque vendredi pour la Marche du grand retour , dans l’est de la bande de Gaza, a indiqué le ministre de la Santé à Gaza.
Selon le correspondant d’alMayadeen, des jeunes Palestiniens ont mis le feu à des pneus en caoutchouc dans la région de Malaka à l’est de Gaza et de Khan Younis, et se rapprochant de la barrière de sécurité qui sépare la bande de Gaza de l’entité sioniste.
Selon alMayadeen, un journaliste figure parmi les 28 blessés .
Le comité nationale pour qui organise la marche du retour pour la rupture du siège a déclaré dans un communiqué que « la Palestine est et restera la qibla du monde et des mouvements de libération et de solidarité, elle est solidaire avec tous les peuples arabes qui luttent pour leur libération ».
Le comité a appelé les Nations Unies à assumer leurs responsabilités dans l’execution des résolutions qui garantissent les droits de notre peuple. Il remerciel’Iran remercie, ses dirigeants, son gouvernement et son peuple pour leur soutien matériel et moral constant offert aux Palestiniens ».
Enfin, il appele à l’unité nationale et à la réconciliation, pierre angulaire de la résistance contre l’occupation, et a appelé les masses palestiniennes à participer aux rassemblements de vendredi.
A Khan Yunis, des témoins ont rapporté que les forces d’occupation israélienne ont tiré sur un groupe de manifestants devant la porte d’Al-Sanati, à l’est de Abasan.
Les forces d’occupation israéliennes ont également tiré directement sur une foule de manifestants à l’est du camp de réfugiés d’al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza.
Le Hamas, pour sa part, a déclaré que les marches du retour se poursuivraient tant que le monde n’aurait pas traduit en actes sa solidarité avec le peuple palestinien.
En Cisjordanie, trois Palestiniens ont été blessés par des tirs israéliens et des dizaines d’autres gravement asphixiés ce vendredi par les bombes à gaz toxique lancées par les forces d’occupation israéliennes.
Même cas de figure à Ramallah, où des dizaines de citoyens ont subis le même sort lors de la répression par les forces d’occupation israéliennes d’une manifestation pacifique organisée par des citoyens pour la défense de leurs terres, menacées par une prise de contrôle en faveur de l’expansion des colonies dans les villages de Ras Karkar et Mughair à Ramallah et Al-Bireh.
Dans le village d’al-Mughayir, à l’est de Ramallah, des sources locales ont déclaré à « Palestine Today » que « des centaines de villageois se sont rassemblés pour la prière du vendredi sur leurs terres menacées par la saisie, avant d’être bombardés par des soldats israéliens avec du gaz et des bombes assourdissantes immédiatement après la prière. »
La Société du Croissant-Rouge a indiqué que « ses équipes avaient pris en charge les victimes au sol et avaient fourni l’assistance nécessaire aux blessés ».
Dans le village de Bilin, des soldats israéliens ont tiré des bombes à gaz lacrymogène sur les participants alors qu’ils arrivaient à la porte du nouveau mur d’apartheid dans la région d’Abou Limon, brandissant le drapeau palestinien par-dessus le portail militaire.
Source: Médias