Le chef de l’état-major des forces armées iraniennes, le général Mohammad Bagheri, a affirmé que » dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, il convient d’être présent , en puissance, dans les eaux internationales, notamment dans l’océan Indien en mer d’Oman, voire il est possible que nous ayons une base navale en Syrie ou au Yémen un jour » a rapporté le site d’informations iraniens Farsnews.
Le général Bagheri a ajouté que » la construction des base navales dans des régions éloignées est nécessaire et donc nous pourrions un jour avoir une base soit au Yémen soit en Syrie, ou encore nous pourrions construire des bases flottantes sur des îles ».
Et de poursuivre : » la question d’avoir des bases navales dans des régions éloignées est aussi importante que celle de posséder la technologie nucléaire, voire selon mes convictions , elle est plus importante des dizaines de fois que la question nucléaires ».
Justement concernant l’accord nucléaire iranien, Bagheri a déclaré que » l’Iran a certes réalisé des exploits des dans le domaine nucléaire : ses capacités d’enrichissement couvrent à 95 pour cent, sauf que nous n’avons jamais aspiré à posséder la bombe atomique. Ce sont ces capacités qui ont poussé les grandes puissances à s’asseoir à la table des négociations avec Téhéran ».
Il a noté que « l’accord nucléaire est entaché de certaines faiblesses, sauf que l’un de ses points forts c’est que les représentants des six nations parviennent à signer cet accord pour ensuite promettre de le déchirer ».
D’autre part, le général Bagheri a évoqué les performances de la marine iranienne dans le domaine de la surveillance et du renseignement : » nous allons lancé prochainement un nouveau navire de surveillance , baptisé Shiraz, qui est encore en construction, ce navire apportera des modifications majeurs dans la manière de collecter des informations sur l’ennemi en mer ».
Et de poursuivre : » il est nécessaire de se concentrer sur les moyens de collecte de renseignements contre l’ennemi comme par exemple récolter des informations par l’intermédiaire de drones surgissant de la mer ».
Il a noté que » certes les capacités militaires marines de l’ennemi arrogant sont incomparables, d’où les méthodes classiques sont inutiles, c’est pourquoi il faut inventer d’autres méthodes que nous tenons secrets, et ce pour que le commandant militaire puisse réagir avec une bonne performance dans les affontements ».