Après le revers qu’il a essuyé lors de la dernière escalade militaire contre la bande de Gaza et l’échec de l’opération commando israélienne, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu tente de remonter la pente. Il montre du muscle en mettant de l’avant les capacités militaires de son entité, pour rétablir la force de dissuasion avec les mouvements de résistance et surtout redorer son image ternie..
Lors de sa visite le lundi 17 décembre des locaux de l’Israël Aerospace Industries (IAI), entreprise de construction aéronautique, il a déclaré qu’Israël était en train de développer des missiles qu’aucun autre pays ne possède.
«Ils conçoivent ici des missiles qui peuvent aller partout dans le champ [de bataille], et atteindre toutes les cibles. C’est la force offensive de l’État d’Israël qui nous est cruciale, quel que soit le domaine. Ils développent ici des systèmes d’armement avec des capacités qu’aucun autre pays n’a», a-t-il dit le lundi 17 décembre, selon le communiqué de son bureau.
Selon l’agence russe Sputnik, Netanyahu a fait cette déclaration sur ces missiles inédits après avoir reçu des informations sur les derniers développements en cours de l’entreprise de défense.
Le Premier ministre israélien semble vouloir remédier aux séquelles qui ont découlées de l’opération sabordée du commando israélien à Khan Younès, au cours de laquelle un officier israélien a été tué et qui a été contraint d’évacuer au plus vite ses membres à bord d’un hélicoptère de combat. Cette opération l’a d’autant plus embarassé que la Résistance palestinienne a identifié tous les agents israéliens, avec des photos à l’appui.
Tout de suite après, l’offensive israélienne contre cette enclave a été écourtée en raison de l’entrée en vigueur de roquettes anti blindés qui ont détruit un bus militaire israéliens sans compter celles qui ont pu atteindre la colonie d’Ashkelone. Depuis le cabinet ministériel israélien a été le théatre de plusieurs démissions, dont celle du ministre de la guerre israélien Avigdor Lieberman et des élections anticipées pourraient être nécessaires.
Empêtré aussi dans une affaire de corruption, Netanyahu a mené une opération au nord de la Palestine occupée contre les soi-disant « tunnels du Hezbollah » aux confins avec le sud du Liban, et dont les objectifs s’incrivent dans la même logique destinée à détourner l’attention de l’opinion publique israélienne de ses échecs, de l’avis entre autre de l’opposition israélienne.
Il en est de même aussi pour ses allégations sur« des agents israéliens qui continuent à opérer en Iran dans le cadre des efforts déployés par Israël pour saboter les ambitions nucléaires de l’Iran ».
La situation du Premier ministre israélien est d’autant plus fragile que 58% des Israéliens ont affiché ne pas être satisfaits de lui en tant que ministre de la Défense.