Les atermoiements turcs sur la rive est de l’Euphrate ont fini par irriter la Russie. L’accalmie à Idlib n’est plus, les terroristes pro-Ankara ayant multiplié leurs provocations.
Pour la première fois depuis des semaines, les avions de combat russes ont mené une série de raids aériens sur plusieurs positions des terroristes dans la province d’Idlib, au nord du pays, a annoncé l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), le 4 janvier 2018.
Selon le groupe pro-opposition, basé au Royaume-Uni, « les frappes aériennes russes ont visé les villes d’al-Tamanah et de Khan Cheikhoun dans la campagne du sud d’Idlib. Aucun civil n’aurait été touché ».
Les nouvelles frappes aériennes russes étaient une riposte sévère aux violations répétées d’un accord conclu entre la Russie et la Turquie sur la mise en place d’une zone de démilitarisation à Idlib, par les terroristes.
Il s’agissait de la deuxième série de frappes aériennes russes contre le nord-ouest de la Syrie étant sous contrôle des terroristes depuis la mise en œuvre de l’accord sur la zone démilitarisée.
En novembre dernier, des avions de combat russes ont éliminé les terroristes qui étaient impliqués dans l’attaque chimique contre la ville d’Alep ayant blessé plus de 100 civils.
Des sources pro-gouvernementales syriennes ont averti que la Russie et ses alliés ne pourraient pas tolérer pendant longtemps le comportement hostile des terroristes et l’approche négative de la Turquie.
Les frappes aériennes d’aujourd’hui constituent probablement un premier pas pour dissuader les terroristes et pour faire pression sur Ankara afin qu’il respecte engagements.
Plus tôt dans la journée, le ministère russe de la Défense a révélé qu’un combattant des forces pro-gouvernementales syriennes avait été tué lors de la récente violation de l’accord par les terroristes.
Un militaire syrien a été tué par une attaque au mortier des terroristes opérant dans la zone de désescalade à Idlib.
Source: PressTV