Paris convoque d’urgence le Conseil de sécurité de l’ONU à propos de la situation à Alep. Pour Vitali Tchourkine, ambassadeur russe auprès de l’ONU, il s’agit simplement d’une « tentative de détourner l’attention de ce qui se passe dans la ville irakienne de Mossoul ».
Jean-Marc Ayrault va organiser d’urgence une séance du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la situation en Syrie. Selon les propos qu’a tenus le ministre des Affaires étrangères le 30 novembre, cette réunion pourrait déboucher sur une décision permettant de « cesser les hostilités et d’assurer un libre accès (de la population) à l’aide humanitaire ».
Cependant, Vitali Tchourkine, ambassadeur russe auprès de l’ONU, est convaincu que cette séance du Conseil de Sécurité donnera lieu à des tentatives de « porter de nouvelles accusations contre le gouvernement syrien et la Russie au moment clé où les forces gouvernementales syriennes passent à l’offensive afin de reconquérir les territoires » sous contrôle des terroristes.
Les unités YPG kurdes reprennent aux takfiristes trois quartiers d’Alep Par ailleurs, Vitali Tchourkine estime que l’initiative parisienne cherche à détourner l’attention de la communauté internationale de Mossoul. Il a souligné auprès de la presse que la situation à Mossoul est « beaucoup plus dramatique qu’à Alep-est. »
Par ailleurs mercredi, Mikhaïl Bognanov, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, espère que la situation à Alep-est sera être résolue d’ici la fin de l’année. Il a également ajouté, à l’instar de M. Tchourkine, que la mission commune aux Russes et aux Occidentaux était de déloger les terroristes des villes irakiennes de Mossoul et de Raqqa.
Source: Sputnik