Israël prépare l’évacuation des bases militaires et des installations situées tout au long du littoral de la Palestine occupée, depuis le nord jusqu’au sud, affirme la télévision libanaise al-Mayadeen Tv.
La raison avancée officiellement par les autorités de l’occupation israélienne est le besoin de grandes surfaces destinées à construire des zones résidentielles, en raison du manque dont souffre la ville de Tel Aviv.
Mais les considérations militaires et sécuritaires ne sauraient être écartées. D’autant que le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a plusieurs fois menacé de bombarder les bases militaires israéliennes, en cas de guerre, tout en avertissant le peuple israélien de s’en écarter.
Selon les médias israéliens, les bases qui devraient être évacuées sont les suivantes : les maritimes de Zekim et Atlit, l’aérienne de Belmakhim, et l’Institut David pour les industries militaires et sécuritaires. Sachant que ce dernier fait partie du consortium Raphael pour les industries sécuritaires dans le golfe de Haïfa.
Alors que la base Zekim se situe non loin de la bande de Gaza. Elle a été le théâtre d’une importante opération de résistance effectuée par le Hamas en juillet 2014. Quant à celle de Atlit, située au sud de Haïfa, elle est l’une des installations les plus sensibles en Israël. Elle renferme le quartier général des unités d’élites marines à leur tête Shayetet 13.
S’agissant de la base aérienne Belmakhim, elle s’étend sur une superficie de 5 km2 et constitue l’une des bases principales les plus actives. Elle compte dans sa flotte des hélicoptères et des drones. Elle renferme aussi la plateforme de lancement vers l’espace des fusées Arrow et Chavit. Elle a pendant longtemps servi pour y transférer les avions et les troupes depuis d’autres bases. Du coup, on ne peut croire les assertions israéliennes selon lesquelles son transfert vise à chercher des surfaces plus grandes, évoque al-Mayadeen.
Citant des rapports israéliens, cette dernière rapporte qu’ en échange de ces bases, une multitude de bases seraient édifiées sur l’ensemble du territoire. Elles devraient aussi s’étendre sur une superficie de plusieurs dizaines de milliers de mètres carrés et leur coût est estimé à des dizaines de millions de dollars.
La télévision libanaise estime que l’annonce de ces nouvelles évacuations intervient au moment où des estimations israéliennes n’écartent pas l’éclatement d’une guerre en raison d’une erreur d’estimation. Alors que l’armée israélienne poursuit la politique de « la bataille entre les guerres », en allusion aux frappes qu’elle effectue en Syrie. Plus est-il qu’elle compte élargir son champ d’action vers l’Irak et le Liban. Mais d’autres estimations néanmoins que ces changement sont plutôt poussées par les menaces du numéro un du Hezbollah.
Durant son dernier discours le samedi 16 février dernier, il s’était dit réjoui que les Israéliens sachent quelles sont les capacités militaires de la Résistance, car ceci devrait les dissuader. Dans un dicours précédent, il avait conseillé le public israélien de pousser son gouvernement à laisser le Hezbollah s’acquérir des missiles de haute précision afin d’éviter les cibles civiles.