Le site en ligne Algérie patriotique (AP) a accusé Israël et l’Arabie saoudite d’inciter aux émeutes dans ce pays pour provoquer un bain de sang. Alors que la candidature du président sortant Abdel Aziz Bouteflika pour un cinquième mandat présidentiel suscite bien des remous dans la rue algérienne.
AP identifie deux hommes qui seraient impliqués dans ces contestations: l’ancien officier du Mossad Eddy Cohen, « israélien d’origine libanaise ». Il est accusé de s’ingérer de façon persistante dans les affaires intérieures de l’Algérie à travers les réseaux sociaux en multipliant les commentaires hostiles au pouvoir en place pour exacerber la colère des Algériens et les pousser à sortir dans la rue.
Il se présente comme un chercheur universitaire «indépendant» et avec un accent libanais, admet avoir des contacts avec des «activistes politiques en Algérie» qui l’auraient informé que «le président Bouteflika est mort» et que «celui que les Algériens voient est un sosie», toujours selon Algérie patriotique.
Le site indique que cet ancien espion semble avoir des liens avec l’ex-patron des services secrets saoudiens, Bandar Ben Sultan, dont le rôle est avéré dans les soulèvements qui ont secoué plusieurs pays arabes et les guerres civiles qui s’y sont déclenchées.
« La stratégie de Bandar Ben Sultan et du Mossad est la même dans tous les pays du Maghreb et du Moyen-Orient qui ont basculé dans la violence depuis janvier 2011. La première étape consiste à pousser à des rassemblements de rue pour protester «pacifiquement» contre le régime en place, puis la machine médiatique se met en branle pour exacerber la colère de l’opinion quand des snipers aux ordres de ces deux entités tirent sur la foule, comme cela s’est passé en Tunisie et en Syrie où des mercenaires occidentaux et arabes avaient été soit arrêtés, soit abattus par les services de sécurité », estime AP.