Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui regroupe l’Arabie saoudite, Oman, le Koweït, Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Qatar, a déploré dans un communiqué de son secrétaire général Abdelatif ben Rashid Al-Zayani les déclarations de Doland Trump relatives à la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté d’Israël sur les hauteurs du Golan syrien.
«Les déclarations du Président américain sur son compte Twitter, concernant la reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur les hauteurs du Golan syrien, ne changeront pas la vérité constante à laquelle tiennent la communauté internationale et les Nations unies, selon laquelle les hauteurs du Golan arabe sont un territoire syrien occupé par Israël par la force militaire le 5 juin 1967», a déclaré le responsable.
M.Al-Zayani a évoqué les conséquences des propos de M.Trump sur la stabilité de la région, soulignant qu’ils «compromettent les chances d’instaurer une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient». «Ce qui ne sera possible qu’avec le retrait d’Israël de tous les territoires arabes occupés en 1967, y compris le plateau syrien du Golan, conformément aux résolutions du conseil de sécurité des Nations unies», a-t-il soutenu.
Donald Trump a publié jeudi sur son compte Twitter qu’«il est l’heure pour les États-Unis de reconnaître la souveraineté d’Israël sur les hauteurs du Golan qui sont d’une importance stratégique essentielle pour la sécurité de l’État d’Israël et la stabilité régionale».
Depuis la guerre des Six Jours en 1967, Israël occupe quelque 1.200 km2 du plateau du Golan qui appartient à la Syrie. En 1981, le parlement israélien a adopté une loi proclamant unilatéralement sa souveraineté sur ce territoire.
Le Conseil de sécurité de l’Onu a qualifié cette annexion d’illégale par sa résolution 497 adoptée le 17 décembre 1981. Environ 510 km2 du plateau du Golan restent sous le contrôle du gouvernement syrien.
Source: Avec Sputnik