En Arabie Saoudite, ce ne sont pas seulement les pèlerins iraniens qui pâtissent de la discrimination des autorités wahhabites, mais les Irakiens aussi.
Depuis de nombreuses années, les pèlerins irakiens se voient exposés à de nombreux défis qui empêchent un déroulement normal des rites du Hajj.
Premièrement, les autorités saoudiennes octroient un nombre très limité de visas aux Irakiens voulant effectuer le pèlerinage, que ce soit par voie aérienne ou terrestre.
Cette année, et dès l’arrivée des convois de pèlerins irakiens à la sainte Médine, ils ont été insultés et maltraités devant les autres pèlerins venus d’autres pays islamiques.
Par ailleurs, les autorités saoudiennes ont arrêté trois Irakiens et leurs guides à l’aéroport, pour avoir retrouvé en leur possession des catalogues sur les rites du hajj.
Et la liste des exactions s’allonge. Plusieurs rapports de presse font état de la perquisition lundi par les forces saoudiennes d’un hôtel appartenant au comité irakien du hajj à la Mecque.
Elles ont arrêté Mohammad Hassan Ramadan pour des raisons non identifiées. Cet Irakien souffre d’une maladie cardiaque.
Les autorités irakiennes réclament à ce jour la libération de Mohammad sans aucune réponse de la part des autorités saoudiennes.
Cependant, les autorités saoudiennes ont adopté cette année une nouvelle politique qui suscitent la peur non seulement des Irakiens mais de tous les musulmans du monde.
Traduit du site Wakala news
Source: Sites