L’Égypte s’est retirée des efforts américains visant à créer un « Nato arabe » avec des alliés arabes clés, ce qui porte atteinte à la stratégie de l’administration Trump visant à contenir le pouvoir iranien, ont affirmé quatre sources proches de ce dossier, rapporte Reuters.
L’Égypte a annoncé sa décision aux États-Unis et à d’autres participants à ce pacte d’ « alliance pour la sécurité du Moyen-Orient », et ce quelques jours avant la tenue d’une réunion dimanche dans la capitale de l’Arabie saoudite, a-t-on ajouté de mêmes sources.
L’Égypte s’est retirée parce qu’elle doutait de la gravité de l’initiative qui risque d’accroître les tensions avec l’Iran, a déclaré une autre source arabe requérant l’anonymat.
L’incertitude quant à la question de savoir si le président américain Donald Trump remportera un second mandat l’année prochaine et si son successeur pourrait renoncer à cette initiative a également contribué à la décision égyptienne, a expliqué cette source.
« Ça ne va pas bien », a en outre commenté une source saoudienne à propos de cette initiative.
L’initiative, proposée initialement par l’Arabie saoudite en 2017, vise également à limiter l’influence régionale croissante de la Russie et de la Chine, selon un document classifié de la Maison Blanche examiné par Reuters l’année dernière.
L’ambassade d’Égypte à Washington et la Maison-Blanche n’ont pas réagi à ces informations.
Source: Traduit à partir de Reuters