Ahmed al-Masmari, porte-parole de l’armée nationale libyenne, placée sous le commandement de Khalifa Haftar, a accusé la Turquie de soutenir les terroristes à Tripoli.
Il a déclaré lors d’une conférence de presse hier soir que la Turquie et Malte transféraient soit des terroristes à Tripoli, soit offraient à ceux déjà présents dans la ville armes et équipements, par voie aérienne ou bien maritime.
« Depuis la Turquie, des vols directs sont mis en place pour la ville de Misrata en Libye, et un certain nombre de terroristes du Front al-Nosra qui ont combattu en Syrie sont entrés dans cette ville », a-t-il ajouté.
Al-Masmari a souligné que la poursuite de ce processus pourrait se transformer en une sorte d’« attaque suicide » contre le pays, mais que de toutes les façons lui et ses « collègues » avaient la situation bien en main.
« Nos ennemis ont été durement frappés dans les airs et au sol et 95 % des champs et des ports sont sous le contrôle de l’armée nationale libyenne », a souligné le porte-parole de l’armée de Haftar.
Il a déclaré aussi à l’adresse de l’Occident : « Ce n’est plus comme avant où la communauté internationale pouvait vouloir entrer en confrontation avec l’armée nationale libyenne pour le pétrole. L’armée nationale ne laissera pas la Libye devenir une zone menaçant la paix mondiale. Elle luttera néanmoins contre le terrorisme dans le cadre des normes internationales. »
Dans le cadre de son opération militaire contre Tripoli, le groupe appelé Armée nationale libyenne a commencé ses derniers jours ses attaques aériennes sur la ville.
Bien que la plupart des pays occidentaux aient condamné l’attaque, le porte-parole de l’armée en question affirme qu’il s’agit d’une opération visant « à réintégrer la Libye au sein de la communauté internationale ».
Khalifa Haftar s’est rendu dimanche au Caire pour s’entretenir avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi de l’évolution de la situation en Libye.
Source: PressTV