Le président de la République, Michel Aoun, a reçu mercredi au palais de Baabda le grand mufti de Syrie, cheikh Ahmad Badreddine Hassoun, a rapporté le site de la chaine satellitaire arabe alMayadeen.
« Nous ne nous sommes pas placés dans une situation de conflit avec quiconque au Liban ou ailleurs et nous n’avons pas l’intention de le faire dans le futur », a déclaré le mufti à l’issue de sa réunion avec le président libanais.
Il s’agit de la première visite du mufti de la Syrie au palais de Baabda depuis de nombreuses années.
Il a ajouté que » Aoun a été élu président du peuple, par les dirigeants », le qualifiant d' »un homme patriotique. car quand il a lutté, il a lutté avec dignité et quand il a pardonné, il a pardonné avec dignité et grandeur ».
Le mufti de la Syrie a souligné que « le Liban et la Syrie sont une seule famille, ils représentent l’espoir de la nation et l’espoir du monde arabe. Car, nous sommes en fait un seul peuple au Liban,en Syrie, en Palestine et en Jordanie. »
« Nous invitons tous ceux qui nous ont attaqués par le passé à la réconciliation », a ajouté cheikh Ahmad Badreddine Hassoun.
Mufti Hassoun de Bkerké: Ce jour est un jour de bonnes nouvelles pour la Syrie
A l’issue de sa visite au patriarche maronite Bachar al-Rahi à Bkerké, le Grand Mufti de Syrie,a déclaré: « ce jour est un jour de bonnes nouvelles pour la Syrie », faisant allusion à la récupération par l’armée syrienne de 80% des districts de l’est d’Alep, occupés par les groupes armés terroristes takfiristes.
Il a affirmé que » le peuple d’Alep ne peut pas accepter la division de leur ville entre deux gouvernements », rappelant « la division de Beyrouth pendant la guerre civile libanaise, pour être unie à nouveau ».
Le Mufti Hassoun a appelé les politiciens libanais et syriens « à se parler franchement, parce que le Liban et la Syrie ont plus que jamais besoin de travailler ensemble. »
Il a conclu : » une religion tolérante est celle qui représente les religions célestes , tel est le message que nous avons apporté à Sa Béatitude et que nous allons transmettre de sa part à la Syrie. »
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