Certaines sources proches du président égyptien ont révélé que ce dernier subissait en ce moment de fortes pressions de la part de Riyad et d’Abu Dhabi qui lui demandeent de s’aligner sur leur position quant à l’Iran.
Les consultations entre Le Caire, Riyad et Abu Dhabi, à la suite des attaques au large de la côte de Fujaïrah et sur les installations pétrolières saoudiennes, auraient donné lieu à des divergences de vues selon des sources proches de la présidence égyptienne.
Un désaccord aurait même éclaté après que le royaume saoudien aurait demandé au Caire d’afficher sa position de soutien à Riyad et à Abou Dhabi et de prendre des mesures punitives contre Téhéran. Ce que Le Caire n’aurait pas accepté.
Selon une source diplomatique égyptienne, Le Caire sait bien qu’il ne peut suspendre ses relations diplomatiques avec Téhéran, même si ces relations sont à l’état actuel des choses d’un niveau relativement faible.
Une autre source diplomatique égyptienne a révélé au site d’information Al-Araby Al-Jadid que des négociations sont en cours pour persuader l’Égypte, le pont entre l’Afrique et le Moyen-Orient, d’envoyer des forces militaires sur les sols saoudien et émirati.
La source a ajouté que Le Caire avait initialement exprimé des réticences à cet égard, même si les juteuses offres des deux princes héritiers saoudien et émirati en matière économique pourraient, au final, faire changer d’avis les Égyptiens. Riyad aurait ainsi proposé au Caire un prolongement de la période de gratuité du pétrole fourni par Aramco, estimé à 750 millions de dollars par mois ainsi que la non-récupération des dépôts en dollars saoudiens à la Banque centrale égyptienne, estimés quant à eux à des milliards de dollars.
Source: Press TV